Entre assurance de groupe et délégation d’assurance, quelles différences ?

Quand un emprunteur souscrit un crédit immobilier, l’organisme prêteur propose son assurance de prêt. Non obligatoire, cette couverture peut se contracter en groupe ou individuellement. Cependant, comment choisir ?

L’assurance de groupe permet la mutualisation des garanties

L’assurance de groupe est une opération qui permet de souscrire des garanties dans l’optique de couvrir un crédit en cours si l’emprunteur venait à rencontrer des difficultés de paiement. Basé sur le concept de mutualisation des risques, ce contrat s’appuie sur un unique profil emprunteur type et englobe ainsi tous les souscripteurs.

L’intérêt de souscrire cette assurance collective est majoritairement de mutualiser ses garanties avec celles d’autres emprunteurs, et par conséquent de présenter des offres générales. Néanmoins, qui pense « mutualisation des garanties » exclut d’office les termes « adaptation et personnalisation ». En somme, l’assurance de groupe se doit de correspondre à un profil type global, ce qui représente un certain coût pour les détenteurs d’assurance.

Ainsi, il est tout à fait possible de choisir une offre de groupe pour assurer son crédit en cas de problèmes de remboursements. Cependant, certaines conditions, dont la santé ou encore celles de vie, peuvent être considérées comme plus avantageuses lors d’une souscription d’assurance de groupe. De fait, il est préférable de proposer ce type d’assurance à une personne d’un certain âge. Effectivement, l’emprunteur pourrait ainsi bénéficier du risque partagé avec les autres souscripteurs de l’assurance groupe, et donc conserverait son crédit en cours.

La délégation d’assurance : place à la personnalisation

A l’inverse de l’assurance de groupe, existe la délégation d’assurance. Plus personnel et ouvert à tous, ce type d’assurance permet à l’emprunteur de choisir une offre de garanties individuelles. Souscrire une délégation d’assurance permet de faire des réductions sur le coût de son assurance emprunteur et par conséquent sur son financement. En effet, comme l’offre proposée ici est plus personnelle, elle correspond spécifiquement aux attentes des emprunteurs. Ainsi, ils peuvent prendre des garanties en fonction de leur profil et évitent toutes couvertures superflues.

De plus, le second avantage pour les emprunteurs faisant une personnalisation d’assurance est le fait qu’ils peuvent comparer les offres de couverture (et donc constater ce que fait la concurrence), pour ainsi choisir la meilleure opportunité. Cependant, pour qu’une délégation se fasse, il faut que les garanties proposées dans la nouvelle assurance de prêt soient au moins équivalentes à celles contractées dans l’accord initial entre l’assuré et la banque.

De fait, faire une délégation d’assurance permet ainsi de faire des économies : sur le coût d’assurance. Par ailleurs, le montant des échéances est, dans certains cas, moindre car il est calculé en fonction du capital restant dû et non à partir du capital initial. En somme, les cotisations d’assurance varient en fonction du remboursement du crédit. Par conséquent, lorsqu’un emprunteur a remboursé une partie de son crédit immobilier, ce dernier verra son assurance emprunteur diminuer également.

Changer son assurance emprunteur

Tout emprunteur peut souscrire une assurance, mais peut également en changer. En effet, possible depuis le vote en 2010 de la Loi Lagarde, qui vise à supprimer le droit d’imposition d’assurance de groupe par les banques, l’assurance de prêt permet notamment à tous détenteurs de crédits de mettre en concurrence plusieurs « assurances crédits » afin de trouver celle correspondant au mieux à ses attentes. Ainsi, il est dorénavant facile pour un emprunteur de trouver une couverture de prêt, et ainsi faire quelques économies durant son emprunt.

De plus, depuis le 17 Mars 2014, une seconde loi a été votée. Elle a pour but de renforcer les « droits » des emprunteurs. Ainsi, la Loi Hamon autorise l’assuré à changer d’assurance pendant son crédit en cours. Aussi, durant les 12 premiers mois d’un emprunt, ce dernier décide de prendre une autre couverture, et ce sans frais. Pour que cette opération soit valide, il faut néanmoins que les garanties proposées par la nouvelle couverture soient équivalentes à celles proposées dans le premier contrat ; sans quoi la banque peut refuser la délégation d’assurance.

Pour finir, depuis le 22 février 2017 a été instaurée une loi renforçant la liberté dont disposent les détenteurs d’assurance : la résiliation annuelle. De fait, l’amendement Bourquin permet à chaque emprunteur de résilier son contrat d’assurance de prêt, tous les ans, à la date de signature de l’offre de crédit. Cependant, si changement d’assurance il y a, il faut que les nouvelles garanties soient identiques à celle déjà signées dans l’ancien contrat.

Comment mieux contrôler le coût de son assurance logement ?

Le coût de l’assurance logement varie non seulement en fonction des options choisies par son assuré mais aussi du risque localisé. Comment obtenir les meilleures conditions pour assurer son logement à moindre frais ?

Pourquoi des disparités tarifaires entre les régions ?

Les assureurs fixent des barèmes tarifaires en fonction de la chose à garantir mais aussi en relation avec son environnement. En d’autres termes, le prix d’une assurance dépend de la valeur vénale du bien concerné car cette estimation influence son indemnisation en cas de sinistre (l’assurance garantit un replacement en cas de destruction).

En conséquence, si le logement en question représente un coût élevé du fait de sa valeur fiduciaire, alors le prix de la police d’assurance s’expose à une surenchère.

Autre facteur à prendre en compte : l’environnement. La situation géographique du bien à assurer influe sur le montant de la cotisation d’assurance. Par exemple, si des évènements climatiques sont déjà survenu ou le peuvent à l’avenir, alors les organismes d’assurance se baseront sur ces faits pour appliquer une surcote comme dans le Sud-Est (Région PACA) due au risque élevé d’inondation. C’est d’autant plus vrai pour les couvertures contre le vol ou les dégradations puisque les assurances s’appuient sur les déclarations ou dépôts de plaintes pour évaluer le risque sur un secteur précis.

Dans un contexte ou le nombre de cambriolages progresse sensiblement (5 à 10% de progression par an en moyenne selon les chiffres du ministère de l’intérieur), les assurés peuvent s’attendre à recevoir une police légèrement plus élevée que l’année précédente.

Comment maîtriser son budget assurance ?

La fidélité n’est pas toujours gagnante en matière d’assurance.  Afin de mieux maîtriser son budget, les locataires tout comme les propriétaires ont tout intérêt à regarder les offres de la concurrence. Par ailleurs la loi Hamon permet de résilier son assurance à tout moment dès la fin de la première année de souscription en envoyant une lettre recommandée deux mois avant la date anniversaire de la signature du contrat. Au bout d’un mois, l’assurance peut être suspendue pour qu’une nouvelle soit souscrite. La procédure de résiliation peut être suivie par la nouvelle garantie sans aucune implication de la part de l’assuré.

Si changer d’assurance semble trop complexe et que d’autres éléments entrent en compte alors l’évaluation plus précise de ses biens et de leur valeur peut affiner le prix de la police. L’assurance dispose d’un service spécialisé (et parfois un expert peut se rendre à domicile pour procéder à l’évaluation de ses valeurs) à cet effet, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à demander conseil.

En outre, la simple présentation d’un devis peut faire réagir l’assureur afin de trouver une issue plus favorable en proposant davantage de services ou en réduisant sensiblement le prix de l’adhésion.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut prendre l’habitude d’étudier toutes ses assurances au moins une fois par an en abritant celles qui sont utiles, tout en tentant de négocier un prix plus approprié pour celles que l’assuré souhaite garder.

L’assurance de prêt pourrait évoluer

Depuis son amendement de 2017, le sénateur Martial Bourquin veut faciliter la mise en œuvre du droit au changement annuel d’assurance-emprunteur. Selon lui, nombreux sont les assurés qui ont du mal à s’exprimer face à leur banque. Cette proposition de loi incite donc les banques à mieux informer leur clientèle sur leur droit au changement d’assurance.

A quoi sert l’assurance emprunteur ?

Premièrement, il est essentiel de savoir ce qu’est une assurance de prêt. Généralement proposée par les établissements bancaires, l’assurance emprunteur est une garantie de prise en charge des risques liés à la vie du créditeur. Elle permet d’assurer la prise en charge intégrale ou partielle des échéances de remboursement lorsque le souscripteur rencontre des difficultés financières. De fait, si ce dernier déclare au cours de sa vie des risques tels que la perte d’autonomie, une invalidité partielle ou décède, cela pourra impacter le remboursement de son prêt.

Deuxièmement, souscrire une assurance emprunteur est propre à chaque profil. En effet, le coût de l’assurance est lié aux natures des garanties souhaitées par le demandeur mais également à ses conditions de vie. Le coût total de l’assurance dépend du taux d’assurance, qui lui dépend du profil emprunteur. Ainsi, une personne faisant régulièrement du sport n’aura pas le même taux d’assurance qu’une personne ayant des antécédents médicaux.

Quelles sont les obligations annuelles d’information proposées par le sénateur Bourquin ?

La proposition de loi faite par le sénateur prévoit les dispositions suivantes : les banques introduisent et informent annuellement leurs clients sur le droit à la résiliation. La résiliation est le fait de rompre les effets d’un contrat à partir d’une date prédéfinie. Dans le domaine de l’assurance, les contrats sont, de manière générale, renouvelés selon la tacite reconduction.

En effet, lorsqu’un emprunteur et un établissement bancaire concluent un crédit, la date de signature de l’offre prêt devient également la date de référence. Cette date, d’après la proposition de loi, devra être communiquée à l’emprunteur dès les premières simulations de souscription. Il en va ici de ses droits.

Par ailleurs, toujours dans le cadre de la loi Bourquin, il est nécessaire de suivre un protocole spécifique pour résilier son assurance emprunteur en cours. Tout d’abord, il faut que l’assuré trouve un nouveau contrat qui propose les mêmes garanties que celles dans son contrat actuel. Dans un second temps, il faut, une fois le nouveau contrat trouvé, transmettre les documents à la banque actuelle afin de faire une demande de substitution d’assurance. Une fois l’accord acté par la banque, le souscripteur doit envoyer à l’assureur sa demande de résiliation. Cette demande doit être envoyée 2 mois avant l’échéance annuelle du contrat (la date d’anniversaire). Une fois cela fait, l’assureur a une dizaine de jours pour résilier le contrat initial.

Afin d’accélérer les choses et de compléter la mise en place du dispositif, des sanctions seront prévues en cas de non-respect de l’information de clientèle. En effet, des amendes administratives, instaurées par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), pourront être délivrées aux banques, d’un montant de 15 000 euros. Cette amende, considérée comme « sévère » par Martial Bourquin, est près de cinq fois plus importante que celles appliquées jusqu’à ce jour.

Actuellement, la proposition de loi a été votée et adoptée à l’unanimité par les sénateurs en première lecture au Sénat. Pour qu’elle soit promulguée, il faut à leur tour, que les députés la valident avant de revenir au Palais du Luxembourg avant un retour devant la chambre haute. La « loi sur le renforcement de la résiliation annuelle d’assurance de prêt » reste donc à suivre.

Arnaques aux assurances : gare aux personnes fragiles

Dans un contexte où les crypto-monnaies attirent des épargnants plus nombreux mais moins avertis, de nombreuses plateformes viennent proposer des produits financiers toujours plus alléchant les uns des autres. Malheureusement certains sites moins scrupuleux ciblent des personnes en état de faiblesse pour soutirer leurs économies.

Plateformes d’investissement et d’assurance en ligne à haut risque

Depuis plusieurs années, le secteur financier se modifie avec l’arrivée de nouvelles technologies qui proposent aux utilisateurs de contracter une assurance ou d’entrer en relation avec un service financier pour entériner un crédit en ligne ou contracter une épargne. Toutes ces évolutions ont totalement modifié le paysage du métier d’intermédiaire qui peut capter un public très ciblé à moindres frais. En ce qui concerne le particulier, il profite lui aussi de cette évolution, pour souscrire directement en ligne des offres financières sans avoir à se déplacer. En conséquence, le client gagne du temps et limite ses trajets entre son domicile et sa banque de quartier. Le pilotage à distance de l’ensemble de ses finances lui offre une multitude d’informations dans le domaine financier sans passer par un conseiller.

Dans ce paradigme, c’est l’expérience client qui prime et c’est pourquoi de nombreuses plateformes anonymes deviennent désormais de véritables marques référentes. Certains sites se spécialisent dans des domaines précis ce qui offre aux épargnants des produits plus spécifiques avec des performances plus intéressantes (comme le domaine des SCPI). Malheureusement, lorsqu’un secteur rencontre un tel dynamisme, il attire des personnes moins bien intentionnées ce qui pourrait compromettre son développement.

Le risque d’arnaque alarme les agences financières

C’est pourquoi l’AMF et l’ACPR se sont unis pour rédiger un rapport alarmant en ce qui concerne les arnaques en ligne de produits financiers et d’assurance. Le premier produit cité qui fait l’affaire de nombreuses plaintes : le BITCOIN. Cette cybermonnaie a connu un engouement sans précédent dans l’année 2018 avec des rendements à faire pâlir les traders les plus doués. Toutefois, cette action se caractérise par une forte volatilité sans la garantie d’un État souverain (ce qui constitue tout le principe d’une crypto-monnaie). La directrice des relations avec les épargnants de l’AMF, ajoute que rien n’est nouveau mais que les taux bas « favorisent les offres frauduleuses » selon elle. À ce jour plus de 150 noms ont été ajoutés aux cinq listes noires existantes. Les organismes publics recensent plus de 750 noms de sites qui utilisent les marques de renom de manière frauduleuse pour soutirer aux personnes les plus fragiles leur avoir.

Les personnes fragiles : cible préférée des arnaques en tout genre.
Les commanditaires savent employer les leviers pour cibler les personnes vulnérables. Après tout, lorsque l’on demande un crédit ce n’est pas toujours dans une situation sereine. Il peut faire suite à un divorce ou un décès. Récupération de données de sites ayant pignon sur rue, et falsification de certaines informations réglementaires, les faussaires ne s’arrêtent pas là. Ils s’appuient aussi sur la surenchère des offres qui pourraient paraître trop belles pour être vraies.

Nombreux sont ceux qui pourraient penser que le dôle paraît visible mais lorsque l’on veut croire ce que l’on voit, le danger s’immisce dans nos vies. Compter sur la fragilité de certains particuliers s’attarde entre autres sur la méconnaissance de la procédure réglementaire que l’État impose aux organismes financiers. Dans ces circonstances l’AMF veille. Cet organisme s’attache à surveiller les bonnes pratiques sur le marché de la finance. Par exemple, la demande d’argent liquide doit alarmer les intéressés qui ne peuvent accepter une telle transaction. C’est peut-être l’occasion pour l’AMF et l’ACPR de revoir quelques pratiques déjà existantes dans le métier comme l’excès d’affectivité ou encore le manque d’information claires.

Si les personnes à plus fort risque demeurent les séniors, c’est tout simplement parce qu’ils disposent d’une épargne plus conséquente qui aiguise certains appétits. Pour endiguer ce problème, les prochains mois risquent de devenir prolifiques en matière d’annonces pour les deux agences.

Intégrer de l’immobilier dans son assurance-vie

L’assurance-vie est à la peine, avec une baisse progressive des rendements ces dernières années. Pourtant, il existe des fonds qui dynamisent les intérêts de ce type de placement.

L’assurance-vie le support qui garantit souplesse et facilité de gestion

La première caractéristique de l’assurance-vie se remarque par sa grande souplesse de gestion. Aucun dépôt minimum et aucune obligation de versements réguliers ne formalisent cette forme d’épargne. À cela s’ajoute des avantages fiscaux sur la succession, attire tout particulièrement les épargnants de moins de soixante-dix-ans. En effet, au-delà de cet âge le fisc relève les taux de prélèvements sur les dépôts ce qui incite les détenteurs d’assurances-vie à capitaliser avant les soixante et onze années pour laisser l’assurance croître au fil des années.

En outre, l’assurance-vie garantit, d’une certaine mesure, le capital de départ car des offres de placement des banques s’enrichissent de positions monétaires nettement moins risquées que les actions cotées en bourse. C’est pourquoi l’assurance-vie s’adapte autant pour les épargnants qui désirent assurer leurs avoirs que des investisseurs qui veulent associer le dynamisme de certains produits d’assurance-vie et des avantages qu’elle lui offre pour leurs successions. Enfin l’assurance-vie ne se limite pas uniquement à la possibilité de faire croître son patrimoine, il est aussi un outil efficace pour garantir un investissement tel que l’immobilier.

SCPI et assurance-vie pourquoi l’intégrer dans son portefeuille.


La SCPI consiste à acheter une part immobilière dans son portefeuille d’investissement. Il peut tout à fait s’intégrer dans un produit d’assurance-vie, un Plan Épargne Actions ou un Compte Actions. L’assurance-vie se considère telle un support d’investissement qui répond à des critères qui lui son propre comme la transmission du capital à une tierce personne ou encore l’attribution d’avantages fiscaux. À ce titre, la SCPI semble assez attractive sur le plan fiscal avec un taux de prélèvement de 58,2% si le contribuable est soumis au taux marginal de 41%. Au sein d’une assurance-vie la taxation évolue aussi, puisqu’au lieu de subir la fiscalité d’une succession immobilière, le patrimoine s’intègre au contrat d’assurance qui demeure plus avantageux.

Financer son assurance-vie avec un emprunt immobilier : c’est possible

Du point de vu légal, la détention d’une SCPI s’assimile à un bien immobilier en tant que tel. En conséquence, le propriétaire peut bénéficier des avantages fiscaux des programmes immobiliers, mais aussi des rendements plus élevés (en moyenne 3 à 6%/an). A partir de 70 000€, une banque peut accorder un crédit immobilier dans les mêmes conditions que l’achat d’une propriété (au même taux que l’immobilier) pour l’acquisition d’un investissement dans la pierre sous une SCPI. Cette disposition peut s’avérer particulièrement intéressante si l’emprunteur compte sur le dynamisme des rendements issues des SCPI pour rembourser les charges d’intérêt et le remboursement du crédit. Une fois le crédit remboursé, l’assurance pourra servir de garantie pour un autre investissement d’une somme équivalente à la suite d’un nantissement auprès de l’organisme préteur pour éviter le paiement d’une assurance emprunteur. Un regroupement de crédit peut s’intégrer à son logement principal et à la souscription de SCPI. Pour ce faire une simulation permet de visualiser les conséquences d’une telle opération pour évaluer si cette action financière s’accorde avec les objectifs fixés par le ménage.


Tour du monde : comment le financer ?

Pour beaucoup, faire un tour du monde semble réservé à une élite qui peut se le permettre. Toutefois, avec la baisse du prix des billets et la création de nouvelles plates-formes de voyage, jamais voyager n’a coûté aussi peu cher. S’offrir une parenthèse à la Hemingway devient désormais possible le temps d’une année. Mais comment financer son voyage sans percevoir de revenu ?

Évaluer le coût de son tour du monde pour préparer son financement

La première étape consiste à connaître les pays que choisissent les voyageurs pour prendre en considération le coût et les conditions de vie. En effet, un tour du monde implique de vivre dans un pays pendant un certain moment pour ne pas subir une course effrénée durant tout le voyage. Comparer un tour du monde à des vacances risque de coûter cher car le rythme et le choix des destinations divergent. La plupart des touristes en vacances mobilisent leur énergie pour visiter un maximum de monuments en un temps-record. A contrario, un aventurier qui se lance dans un tour du monde cherche à vivre des expériences plus profondes. C’est pourquoi le voyageur en préparation doit sélectionner les destinations dans la mesure du possible : il ne peut tout faire (et limiter son budget). Certains pays (comme la Bolivie ou encore le Cambodge) offrent un niveau de vie plus économique, ce qui permet de rallonger le temps sans dépenser tout son budget.

Selon les compétences de chacun, il est tout à fait possible de travailler sur quelques mois pour se refinancer. En Australie, des emplois saisonniers sont toujours bien accueillis, bien que le coût de la vie semble plus élevé. Selon plusieurs sites spécialisés de voyage, il est tout à fait possible de se lancer dans un tour du monde pour moins de 40 000€ pour deux personnes, ce qui correspond à la moyenne des dépenses d’un ménage en Europe. Cette dépense dépend du niveau de confort qu’opte le voyageur. Un hôtel en ville engage plus de frais que l’hébergement chez l’habitant.

Planifier le financement de son tour du monde

Un tour du monde pourrait s’assimiler à un investissement, à tel point qu’il change le cours d’une vie. Beaucoup témoignent des bénéfices qu’ils perçoivent après une parenthèse dans leurs vies quotidiennes. Pour boucler son budget, plusieurs éléments peuvent une fois mis bout à bout faire de ce rêve une réalité. Premier exemple, le paiement du crédit de la résidence principale peut souvent être reporté d’une année. Il convient d’étudier les conditions de son emprunt immobilier pour éliminer la principale charge du ménage. Durant cette année, ce même bien peut être mis en location ce qui revient à dire que le foyer percevra un revenu tout en voyageant.

Se constituer une épargne paraît être le meilleur atout, bien qu’il ne soit pas nécessaire de provisionner l’ensemble du projet. Si des crédits à la consommation sont en cours de remboursement, le regroupement de crédits peut parfois réduire les mensualités à son strict minimum durant le périple. En se débarrassant des charges du quotidien, la possibilité de se lancer dans cette aventure s’approche du bout des doigts. Enfin, pour compléter le budget, le sponsoring, ou encore le don pour un projet humanitaire peuvent assister la faisabilité du projet.

Ne pas confondre assurance vie et assurance décès

  • Raux-assurance

Ne pas confondre assurance vie et assurance décès

Dans le langage commun, il n’est pas rare de confondre deux produits d’assurance totalement distincts : l’assurance vie et l’assurance décès. Le premier s’assimile à une épargne destinée à un bénéficiaire en cas de décès, alors que l’assurance décès octroi au bénéficiaire une garantie convenue à l’avance. Comment éviter toute amalgame et comment faire le bon choix ?

L’assurance Décès protège les proches lors d’un évènement

Pour distinguer la différence, le contrat d’assurance-vie vise à transmettre un capital détenu par le défunt, alors que l’assurance décès octroi une indemnité sous forme de rente ou de capital.

L’assurance décès garantie la bonne continuité des proches du défunt qui a souscrit à ce type d’assurance pour préserver la stabilité financière de sa famille. Un décès emmène dans son sillage son lot de malheur qui répercute une situation financière moins favorable. C’est le cas si le défunt apportait de son vivant la majeure partie des revenus du ménage.

Ce contrat attribue à une ou plusieurs personnes désignées, un capital ou une rente. Néanmoins, lorsque l’assuré à contracté une assurance emprunteur, on peut l’assimiler à une assurance vie puisque les ayants droit ne seront pas soumis aux remboursements d’un emprunt.

Cette variante de l’assurance vie se retrouve aussi dans les contrats d’assurance obsèques qui couvrent les frais de pompes funèbres pour éviter aux héritiers de payer une cérémonie. Ce type de prestation

Le paiement de l’assurance décès peut correspondre à une mensualité fixe ou variable selon les conditions du contrat. Il arrive qu’une somme unique soit stipulée sur le contrat pour une durée de validité fixe. A l’issu de cette durée, si aucun sinistre ne survient les obligations s’éteignent entre les parties.

L’assurance décès s’étend aussi à l’assurance incapacité

De la même manière que l’assurance emprunteur, l’assurance décès peut s’étendre à la maladie ou à l’incapacité prolongée. Cette clause s’ajoute pour couvrir les risques indirects d’une convalescence.

En effet, une immobilisation prolongée implique des frais comme la garderie d’une enfant, ou le coût de transport qui n’est pas pris en charge par l’assurance maladie. Le degré d’indemnisation dépend du type de convalescence entre une incapacité temporaire ou définitive. En général s’il s’agit d’une incapacité définitive, l’assurance laissera le choix entre une indemnisation en capital ou la perception d’une rente. Parfois l’assurance apporte une assistance juridique dans sa prestation considérant qu’un malade subit un risque à ce sujet, ce qui mérite une attention toute particulière.

L’assurance vie pour construire une épargne durable

L’assurance vie constitue une épargne qui peut être rétrocéder à un hériter avec des avantages fiscaux (pas de droits de succession). Cette opération permet de laisser un capital à un héritier désigné sans payer la moindre somme au fisc.

Toutefois, l’assuré reste libre de disposer de son capital de son vivant et peut abroger à tout moment son contrat. Les sommes ne sont pas totalement garanties, puisque la plupart des produits issus de l’assurance vie sont soumis aux règles des marchés financiers (achat de sicav, monnaies, actions cotées ou non…). Pour définir les points de différenciation entre l’assurance décès et l’assurance vie, il faut considérer que le capital de l’assurance décès dépend des conditions du contrat alors que le capital de l’assurance-vie dépend de la capacité d’épargne du contractant.
En outre, cumuler deux types de contrat n’est pas forcement incompatible et relève des besoins de l’assuré. Enfin une assurance-vie fait bénéficier à son détenteur des garanties conséquentes, vis-à-vis de sa banque. Si celui cherche à emprunter un capital équivalent à son contrat d’assurance, il peut nantir son assurance vie pour éviter de financer une assurance emprunteur.

Comment les Français épargnent-ils ?

Les Français comptent beaucoup sur leur épargne pour financer leurs projets de travaux ou préparer les études de leurs enfants. Toutefois, les conseillers bancaires arrivent difficilement à positionner leurs produits d’épargne plus risquée (mais plus dynamique en termes de rendement) auprès de leurs clientèles.

Les Français rechignent à dynamiser leurs épargnes dans des fonds à risques

Avec plus de 5 000 milliards d’euros, l’Hexagone concentre une des parts les plus importantes de l’épargne Européenne. Bien que les Français possèdent la plus forte propension à épargner, ils peinent à prendre le contre-pied de cet atout pour profiter de meilleurs rendements.

Pire encore, ce comportement crée un phénomène d’oubli. Avec 400 milliards d’euros d’épargne endormi dans des compte bancaires non rémunérés, cette liquidité ne profite pas aux entreprises qui pourrait bénéficier de cette manne pour créer des emplois et se développer.

Pour l’heure, la majorité des Français souhaite disposer d’un fonds de sécurité ce qui pourrait expliquer ce comportement (à savoir des liquidités disponibles sur un livret non rémunéré). En second lieu, ils désirent se constituer un patrimoine immobilier, investir dans la pierre. A leurs yeux, ce secteur représente le meilleur investissement à leur disposition.

Néanmoins, d’autre projets motivent les épargnants à se constituer un capital suffisant pour préparer des vacances ou encore lancer de nouveaux chantiers de rénovation pour son logement.

L’assurance vie attire toujours autant l’épargne des français.

L’assurance-vie continue d’attirer les foules car il permet de constituer un capital de manière relativement sécurisée sans engager des risques inespérés. En outre, la Banque de France confirme ces bonnes performances, puisque le cumul des contrats génère un capital de 1 745 milliards d’euros. Rien que sur l’année 2018, l’assurance-vie a généré plus de 22,4 milliards de capitalisation, signe annonciateur que cette tendance ne s’apprête pas à fléchir.

Une connaissance du potentiel de l’épargne en fonction des revenus.

Épargner implique des compétences en la matière. Cette situation se confirme lorsque les banques constatent que leurs clients qui prennent le plus de risque sont aussi les clients qui génèrent les plus hauts revenus. Si la prise de risque appartient à ceux qui détiennent le plus de plans d’actions ce n’est pas tant pour des questions de capacité financière que de connaissance financière. Un changement de culture s’impose pour que chaque citoyen ait la possibilité de profiter des produits financiers à sa portée pour préparer ses projets.

Préparer les garanties de ses vacances pour bien lancer l’année à venir

Les beaux jours approchent et entament la période des préparatifs pour les vacances. Ce moment tant attendu dans l’année n’admet aucune erreur, c’est pourquoi il vaut mieux prévoir tous les risques avant de partir.

Les pièges à éviter des assurances voyages abusives

La réservation des vacances se fait désormais pour 80% sur des plateformes hébergées sur internet qui proposent habituellement des offres d’assurance multiples :

  • Assurance réservation
  • Assurance bagage
  • Assurance météo

Face à cela, les congés ne démarrent pas dans une logique de tout repos pour prendre les bonnes décisions. En outre des assurances surprises que l’on paye une fois le voyage réservé, s’ajoute une couche supplémentaire qui n’était pas prévue. Par exemple, il arrive que des cases optionnelles pré cochées lors de la commande, viennent alourdir la facture sans s’en apercevoir. Certains particuliers se sentent envahis par des propositions toujours aussi alléchantes sans vraiment savoir ce que contiennent ces assurances.

Ces assurances sont-elles pertinentes et apportent-elles une véritable plus-value ?

Quelles assurances choisir pour partir en vacances ?

Pour préparer un voyage dans les meilleures conditions, les voyageurs évaluent le risque qu’ils encourent en consultant la liste des destinations considérées comme dangereuses auprès du ministère des Affaires étrangères. A première vue, cette attitude peut paraître surprenante mais elle préserve de bien des mauvaises surprises. En effet, il arrive que des lieux jugés paisibles soient de véritables coupe-gorges (cette liste est suffisamment géolocalisée). Bien que des assurances prennent en charge le rapatriement en cas de dangerosité du site, mais mieux vaut éviter les endroits sensibles.

Il arrive que des prestataires proposent des assurances météo. Ces garanties assurent les voyageurs d’une météo favorable pendant leurs congés. Dans certains cas, ces assurances peuvent se révéler intéressantes même si la plupart du temps elles garantissent une météo dans une zone ou le risque demeure minime. Quant aux restrictions qu’accordent les assurances si le temps durant les vacances est trop défavorable, elles semblent trop rigides et peu pertinentes.

Concernant la garantie annulation celle-ci ajoute un coût important sur la facture totale. Toutefois, si par mégarde le voyage ne peut se faire, elle jouera un grand rôle pour que le voyageur ne regrette pas sa démarche. En effet, il arrive toujours un imprévu de dernière minute comme un événement familial. De la même manière pour les garanties de rapatriement en cas de maladie subite. Rares sont les moments où une maladie ou une crise quelconque prévient d’une hospitalisation urgente.

Vivre sur une péniche : assurance bateau ou assurance logement ?

Beaucoup rêvent de vivre au bord de l’eau en acquérant une péniche attelée au quai d’une grande ville. Attention à bien analyser les avantages et les inconvénients avant de franchir le pas, notamment en ce qui concerne les assurances.

Vivre sur une péniche pour quelles raisons ?

Vivre sur une péniche offre à leur propriétaire de nombreux aspects de libertés. D’abord rien n’oblige les navigateurs de rester statiques sur un même lieu ce qui assouplie leurs mode de vie. Il devient possible de s’installer là ou l’emploi le permet. D’autre part, choisir une péniche comme logement adouci les mœurs pour une vie sans vis-à-vis et sans voisins. Parfois, le navigateur s’offre le luxe de vivre à proximité de quartiers prestigieux et hors de portée de sa bourse comme les quais de Seine.

Néanmoins, le choix de résidence dépend des places libres et de l’arbitrage de VNF (voies navigables de France) qui octroie les placements. Si ce placement semble définitif, un loyer est à payer à l’organisme public pour occupation du domaine public. Sans oublier que l’entretien d’une péniche implique des frais importants comme la lutte contre la corrosion. Pour bien dissocier l’impact entre l’assurance logement et l’assurance bateau, il convient de déterminer l’usage définitif de la péniche et surtout si le propriétaire compte s’immobiliser ou changer de place régulièrement.

Vivre sur une péniche et changer de lieu le plus souvent possible

Si le désire du propriétaire se dirige vers une mobilité régulière de son bâtiment, alors son navire sera difficilement considéré aux yeux de l’administration fiscale comme un logement principal. Il peut déclarer un domicile fixe dans un centre spécifique de la même manière que les professionnels de la batellerie (location de boîte aux lettres). En tout état de cause, l’assurance d’un tel logement s’apparente davantage à celui d’un navire.

Toutefois, si le lieu de résidence vise le bâtiment, il convient d’ajouter des clauses spécifiques dans le contrat pour qualifier les éléments de couverture propre à une résidence (responsabilité civile, vol, détériorations). Ce cas de figure n’impute pas automatique le paiement d’une taxe d’habitation mais s’en retrouve fortement réduit. En ce qui concerne la taxe foncière, l’inexistence d’une propriété immobile rend caduque un quelconque paiement. Le véritable inconvénient réside sur les frais de mobilité car le déplacement d’un tel bâtiment n’est pas gratuit et varie selon le cours du gazole.

Vivre sur une péniche pour en faire sa résidence secondaire

Si le propriétaire navigateur désire profiter d’un lieu pour se sédentariser, l’administration considère ce type de logement comme une propriété immobilière. Par ailleurs, des banques financent l’acquisition d’un tel bien de la même manière qu’une maison ou un appartement avec des taux similaires. Dans ce cas, l’assurance logement peut être retenue dans les mêmes conditions que n’importe quel investissement dans la pierre A noter qu’un tel bâtiment peut prendre pied sur terre avec quelques aménagements. Ce type d’achat peut faire l’objet d’un regroupement de crédit en réunissant le budget d’acquisition et celui des travaux d’aménagement et des autres crédits en cours.

Assurance habitation mobile

Faut-il couvrir son logement mobile ? À quelle fréquence ? La question mérite d’être posée.

Que couvre une assurance habitation mobile ?

Similaire à l’assurance habitation classique, l’assurance mobile garantie les risques liés aux catastrophes naturelles, le vol, l’incendie, ou encore les dégâts des eaux. En outre, les propriétaires de logements mobiles peuvent choisir entre une assurance caravane et une assurance habitation, bien que chaque choix implique quelques spécificités.

En effet, en cas de déplacement, une assurance logement ne prévoit pas la mobilité du bien ce qui nécessite une assurance supplémentaire induite au transporteur. Si le propriétaire déplace lui-même le bien, il convient de prévenir son assureur pour connaître les dispositions du contrat. À mi-chemin entre l’assurance habitation et l’assurance vacance, l’assurance logement mobile n’en demeure pas moins obligatoire. La plupart des terrains de camping l’exigent pour s’assurer de tout risque encouru sur leurs clientèles (en cas de chute ou de destruction du bien).

Assurance logement mobile : habitation ou caravane ?

Le calcul du montant d’assurance habitation mobile dépend de plusieurs facteurs. Parfois, l’assurance s’intègre dans le prix de la location du terrain qu’il occupe. Si l’occupation reste saisonnière, le prix de l’assurance peut évoluer selon son niveau d’occupation.

Attention cependant à prévenir son assureur de son arrivée pour qu’il enclenche les garanties. Le prix dépend aussi du niveau de prestation du logement mobile comme les options ou encore les biens qu’il contient. À cela, le niveau de risque couvert influe sur le coût global mais n’inclut pas automatiquement de protections civiles s’il s’agit d’une assurance caravane.

Comment financer son logement mobile et l’assurer ?
Un logement mobile peut s’installer sur un terrain de loisir à condition de respecter les règles d’urbanismes et de ne l’occuper qu’une partie de l’année. Entre l’achat du terrain, du logement mobile ou encore de l’assurance, cela peut représenter un certain coût.

Un regroupement de crédit peut financer d’une part le budget du terrain et d’autre part le logement autour d’un seul et même crédit. Si plus de  70 000 € de l’emprunt concerne le budget d’un bien foncier (notamment le terrain) le prêt peut s’assimiler à celui d’un crédit immobilier. Ce dispositif permet à l’emprunteur de bénéficier d’un taux nettement plus avantageux qu’un crédit à la consommation. Avant d’entamer quelque démarche, le demandeur peut réaliser une simulation pour évaluer son taux d’endettement et estimer sa mensualité.

Droit du renard : A quoi sert cette disposition du Code des assurances ?

Lors de la souscription d’un contrat d’assurance-vie, le Code de l’assurance laisse la possibilité de sortir des conventions sous certaines conditions.

Difficile de sortir d’un contrat d’assurance vie sans conséquence ?

Le contrat d’assurance-vie par capitalisation, engage des obligations encadrées par les conditions spécifiques de l’organisme financier mais aussi par le législateur. Une fois signée, difficile de se défaire des obligations qui lient l’assuré et son dépositaire. En effet, une assurance vie impose un délai qui engage d’une part, ainsi que des frais sur le dépôt (en général 1% du dépôt est déduit du contrat) ou encore des droits de gardes.

C’est à l’épargnant de prendre garde et d’étudier le coût que représentent ces frais avant de contracter une telle assurance. Si l’épargnant constate que son contrat n’apporte pas les sommes espérées à cause de ces frais, il ne pourra récupérer les droits qui en découle en cas de déblocage anticipé. Comment ne pas tout perdre dans ce cas ? En faisant appel au droit du renard.

Droit du renard : assuré mal informé ou tentative d’abus ?

Selon l’ordonnance n°2017-1433 du 4 octobre 2017 – art. 6 en annexe du Code des assurances, toutes personnes disposant d’une assurance vie par capitalisation possède la faculté de renonciation sur une période de deux mois. En cas de renonciation sous trente jours, la banque reverse les sommes capitalisées sans aucune conséquences pour les parties (aucune rétribution ni de frais engagées).

Entre cette date et les deux mois qui succède la signature, le Code des assurances ordonne des dommages et intérêts équivalent au taux légal majoré de la moitié au bénéfice de l’épargnant. A l’expiration des deux mois, le taux légal double, ce qui évite à nombre d’adhérents de mauvaises surprises s’ils constatent qu’ils n’avaient pas été correctement informés des conditions du contrat. Quoiqu’il advienne, et si l’assuré dénonce son contrat sous prétexte qu’il ne disposait pas des informations nécessaires à sa décision, celui-se retrouve dans une position favorable car les dommages se révèlent bien supérieurs à n’importe quel placement.

Néanmoins, il n’est pas recommandé d’attendre trop longtemps pour espérer user du Droit du Renard car la cour de Cassation a donné un avis défavorable pour un couple qui cherchait à profiter de ce dispositif avec un contrat signé en 1999.  La haute instance considère qu’un assuré qui attend vingt ans pour dénoncer les conditions du contrat apparente cette faculté comme un abus.

Evaluer les biens de son logement en cas de sinistre

Lors d’un sinistre, les dommages peuvent entraîner de lourdes pertes financières. Quelles sont les conséquences si l’évaluation des biens n’est pas correctement réalisée ? Quelles sont les bonnes pratiques ?

Pourquoi évaluer les biens mobiliers d’un logement en cas de sinistre ?

L’assurance habitation considère la prise en charge d’un sinistre sur deux phases principales. D’une part, le bien immeuble considéré comme l’enveloppe du sinistre, d’autre part le bien mobilier qui concerne tout ce que contient le logement (meubles, objets). En ce qui concerne le bien immobilier, l’assurance prend en compte les critères d’évaluation fixés par l’expert immobilier.

Si le logement se retrouve dans une situation trop dégradée et nécessite sa destruction il sera reconstruit à neuf dans la limite fixé par le contrat. Pour éviter toute sous-évaluation, les assurés sont invités à vérifier la valeur exacte de leur bien. Mieux vaut ne pas faire de fausses économies en cherchant à réduire le tarif de son assurance logement car au-delà de la limite fixée, les travaux supplémentaires sont à la charge de l’assuré.

Avant la signature du contrat d’assurance, une petite enquête auprès d’un constructeur peut donner un ordre d’idée du cout du bâti. Si des doutes subsistent pour un logement plus complexe, un expert immobilier peut intervenir et apporter ses compétences.  En ce qui concerne l’évaluation des biens mobiliers, les choses se corsent car en cas de destruction la preuve de leur possession s’évapore avec le sinistre.

Inventorier les biens pour évaluer le risque en cas de sinistre

Il n’existe pas mille astuces pour faire connaitre les biens à son assurance.  Des prises de photos régulières des objets de taille conséquente, ou encore des factures d’achat de matériels constituent une base de données suffisamment riche pour valider les biens auprès de son assurance logement.  Pour les objets de valeurs plus petites, la préservation des certificats de conformité (pour les bijoux) ou les photos suffisent à donner une expertise.

Cette action peut s’effectuer dans un deuxième temps une fois que les gros objets ont été inventoriés. Si l’assuré possède des bijoux ou des pièces de collection, il peut demander une expertise auprès d’un professionnel. Cette action lui permettra de mieux connaître l’histoire de ses biens mais aussi de déterminer la valeur et le coût que représentent ces objets au sein de son logement. Si les risques encourus se révèlent trop importants, une solution de gardiennage ou de déplacement des objets peut être choisie. Dans un cas critique, une vente peut être mise en dépôt. Désormais penser à la numérisation ne semble plus une option mais une évidence.

Si le logement détient les preuves de l’inventaire alors qu’il subit une destruction pourquoi tant d’effort ? Certaines  banques et assurances proposent des coffres forts numériques. En cas de sinistre, il suffit de les extraire de son compte personnel, pour les présenter à son assurance. Si, par exemple, la voiture se retrouve détériorée alors qu’elle était située dans le logement sinistré ce sera l’assurance auto qui prendra en charge le remplacement. Par contre celle-ci se retournera contre l’assurance logement pour engager les responsabilités de chacune.

Choisir les bonnes garanties pour l’assurance logement

Bien que l’assurance logement soit souscrite, il arrive que de mauvaises surprises surviennent au cours d’un sinistre. Quel pire moment que de se défendre avec son assurance quand son toit s’écroule ou que l’on se retrouve les pieds dans l’eau ?

Éviter les mauvaises surprises lors d’un dégât sur son logement

Lors de son installation dans un logement, l’assurance paraît comme un sujet annexe. Entre le déménagement, le choix des fournisseurs d’énergie ou téléphoniques ou encore le temps passé pour organiser sa nouvelle vie, il est difficile de penser au pire moment. Généralement, l’occupant se tourne vers l’assurance la moins chère sans trop se douter à quel point celle-ci peut aider à passer un mauvais moment de la vie.

Dans certains cas, des familles se retrouvent dans des situations impossibles comme perdre son logement suite à un effondrement de toit parce qu’elles n’ont pas anticipé les risques. D’autres voient leur logement totalement inondé car ils n’avaient pas été informés du risque d’inondation de leur zone d’habitation. Pour la location, l’adhésion à une assurance habitation demeure obligatoire. A contrario, aucune loi n’oblige les propriétaires à prendre une assurance logement. En cas de sinistre, si un propriétaire se révèle responsable, il sera tenu de payer des indemnités. Le risque si celui-ci n’est pas assuré c’est d‘être en insolvabilité.

Ce qu’il faut prévoir pour assurer son logement et éviter les mauvaises surprises

Si l’assurance logement ne répond pas totalement aux risques qu’encours l’habitation, il n’est pas trop tard. C’est peut-être le moment de rencontrer son assureur pour faire appel à son expertise. Il ne faut pas oublier qu’un agent conseille et accompagne dans son métier. Son rôle n’est pas uniquement de vendre un produit. Il préconise les extensions du contrat logement qui peuvent répondre à certaines particularités. Par exemple, si la maison est située en montagne le risque de surcharge sur le toit n’est pas à négliger. La neige représente un certain poids et peut faire effondrer le toit. Si aucune mesure n’a été prise, le risque de payer une maison deux fois n’est pas exclu. Les inondations dans le sud de la France deviennent également monnaie courante. Certains ménages ont tout perdu au cours d’un événement climatique alors qu’elle n’avait pas anticipé ce risque. Les assurés sont invités à bien vérifier leur contrat d’assurance pour connaître précisément les modalités selon le type d’habitat, la région mais aussi leurs habitudes. Un avenant au contrat d’assurance peut apporter d’autres protections. À cela, l’assureur applique un nouveau barème pour sa tarification.

Quelles assurances pour garantir ses loisirs extrêmes ?

Sports équestres, sports automobiles ou sports aériens, leurs pratiquants assument entièrement les risques encourus mais s’assurent-ils bien pour être en mesure de continuer leurs activités préférées ?

Quels sont les sports à risque qui méritent une assurance spécifique ?

Les assurances considèrent comme dangereuse certaines pratiques sportives en classant  selon la liste ci-dessous en deux catégories (non exhaustive) : sport à risque et sport extrême.

tableau des sports considérés à risque par les assurances

les sports équestres
  • Les concours hippiques
  • Courses de haies
  • Polo
  • Rodéo
sports de montagne
  • Luge et patinage en compétition,
  • Ski extrême, bobsleigh
  • Motoneige
  • Skelton
  • Spéléologie
  • Escalade
  • Alpinisme
sports nautiques
  • Rafting,
  • Jet-ski
  • Courses hors-bord et off-shore,
  • Navigation à plus de 20 miles des côtes ou d’un abri
  • Pêche ou plongée sous-marine avec équipement autonome
  • Canyoning
sports de combat
  • boxe
  • karaté sports aériens : ULM, parachute,…saut à l’élastique,VTT en compétition
sports auto et moto
  • Course de côte
  • formule 1, 2 et 3
  • karting
  • rallyes
  • course sur circuit
  • enduro et motocross

Si la pratique de ces activités est régulière, il est fortement conseillé de contracter une assurance spécifique. En général, cette garantie s’intègre dans l’adhésion annuelle des licences des fédérations sportives respectives. Dans le cas d’une pratique occasionnelle, l’assurance du prestataire entrée en jeu, il est inutile d’engager une garantie spécifique.

Prévenir son assurance de ses loisirs à risques

Si un passionné de sport extrême contracte une assurance-vie, l’assureur tiendra compte des loisirs de son client. Ces éléments déterminent les risques encourus et notamment le tarif de la police d’assurance. La pratique d’un loisir à risque incombe notamment l’assurance emprunteur et entre dans les clauses d’exception qui peuvent occasionner une surprime.  Si l’assuré cache ses pratiques, cela peut lui coûter cher. En effet l’assurance peut lui imputer un recours en justice pour « fraude à l’assurance » ou lui refuser toute indemnisation au cas où un accident survient durant une activité dangereuse.

Auto, Moto sur circuit et voltige aérienne comment s’assurer

Certains amoureux de la vitesse se donnent rendez-vous sur les pistes pour pratiquer leurs passions avec leurs véhicules. Bien que leur voiture soit assurée pour la route, la pratique sur circuit induit nécessairement des risques accrus. Sachant que le matériel utilisé étant relativement onéreux, des assurances spécifiques sont proposées par les responsables de piste mais aussi pour les automobilistes. Si un accident survient, mieux vaut avoir opté pour une assurance spécifique ou au moins prévenir son assureur. Celui-ci prendra les mesures nécessaires pour couvrir un quelconque risque (conseils et clauses spécifiques). En ce qui concerne les sports aériens toutes les personnes doivent être assurées autant les membres d’équipage que les passagers.

Comment optimiser la quotité de son assurance emprunteur ?

Comment bien comprendre ce qu’implique une assurance emprunteur et comment bien déterminer le niveau de quotité en quelques mots ? Dans le cas où l’un des conjoints génère des revenus plus importants ou s’expose à des risques dans sa profession, il peut se poser quelques questions à ce sujet.

Pourquoi engager une assurance emprunteur ?

Lors de la contraction d’un achat immobilier, la banque exige une assurance emprunteur qui garantit l’emprunt en cas de défaillance (décès, maladie), bien qu’aucun texte de loi n’oblige l’engagement d’une telle prestation. Difficile de se passer de ce type d’assurance bien qu’il existe quelques cas qui contournent cette exigence. En effet, si le propriétaire détient une assurance-vie dont le capital est équivalant à la somme empruntée, il peut nantir son placement pour assurer une garantie vis-à-vis de la banque. Cette contrepartie permet de ne plus payer de police d’assurance emprunteur, mais aussi de toujours bénéficier des intérêts de son capital. En cas de défaillance, la banque se saisira du bien nanti. Toutefois, ce procédé s’oriente davantage vers des profils qui possèdent des sommes conséquentes. Pour les emprunteurs qui ne disposent pas de tel fonds, d’autres stratégies viennent en aide comme le choix de quotité.

Comment adopter une répartition de quotité équilibrée ?

Quelle que soit la stratégie d’assurance, la banque ne prendra pas de risque et demande toujours d’assurer 100% du capital. Lorsqu’un conjoint génère de forts revenus par rapport à l’autre, le survivant risque de se confronter à des difficultés de paiement du bien. C’est ici qu’intervient la modulation de quotité pour adapter le remboursement de l’assurance entre 30/70% ou 20/80% par exemple. Le choix de quotité se détermine dès le début du contrat et s’adapte selon le niveau de risque de profession d’un deux co-emprunteur mais aussi selon l’évolution possible de ses revenus.  Dans le cas d’une quotité à 200%, l’assurance prend en charge la totalité du capital restant dû en cas de décès d’un des deux emprunteurs. En outre, la quotité d’assurance emprunteur ne réduit pas forcément le coût de l’assurance mais s’adapte plus précisément selon la situation du ménage en cas de risque avéré. Il évite de prendre en charge une pleine garantie qui en général double le tarif. Attention à ne pas confondre la quotité qui détermine le risque et les parts  qui impliquent le niveau de propriété. Pourtant, jouer sur les parts peut impacter sur une succession en cas de décès sans forcément jouer sur le coût de son assurance emprunteur.

Triplement des collectes en assurance vie en 2018 : Est-ce toujours une bonne affaire?

Alors que la collecte de l’assurance vie bas son plein quel avenir pour l’année 2019 en ce qui concerne l’épargne. Est-ce toujours une bonne affaire de miser sur l’assurance-vie? Un point à ce sujet pour y voir plus clair.

L’assurance vie attire toujours plus d’épargnant

Peu de pistes s’offrent pour un épargnant qui cherche à placer son capital sans risque tout en dynamisant ses rendements dans un paysage financier ou le taux d’intérêt sur livret stagne à moins de 1%/an alors que l’inflation réapparaît autour de 1,8%/an. Cette situation explique l’engouement qu’ont les français pour l’assurance vie : un placement souple et sûr déduit de charges fiscales sur les dépôts réalisés avant 70 ans assortis d’un ajustement des risques en rapport avec les objectifs de gain. Pas surprenant de fait, de voir le niveau de collecte tripler pour la seule année 2018, signe d’un afflux massif de capitaux vers cette offre d’épargne. Bien que la performance d’une assurance vie oscille en moyenne autour des 2,5%/an il devient compliqué de prévoir dans les années futures leurs intérêts.

La bourse marque une mauvaise année à court terme

Grosse déception pour les détenteurs de portefeuille d’assurance-vie ayant opté pour des valeurs plus périlleuses. Forcer de constater que ces produits financiers qui intègrent en générale des valeurs boursières et qui suivent le marché, n’épargnent pas les épargnants. Il faut rappeler que 2018 rejoint 2011, une des pires années de la place parisienne en la matière. Seules les valeurs défensives sont moins impactées par la baisse du CAC 40 qui accuse une chute de 17%. Ces conditions démontrent qu’il ne faut pas s’attendre à des résultats positifs dans l’assurance-vie dotées d’actions cotées. Par ailleurs le mois de Décembre accuse une première décollecte sur ce placement, avec une diminution de -0.7% : preuve que déjà les investisseurs anticipent le risque. De plus, les intérêts sur l’assurance vie de l’année 2018 annulent ceux de 2017 avec un écart compris entre +9.97% et -10.91%, ce qui donne un rendement en deçà de l’inflation (en misant uniquement sur des fonds à risque). A court terme, s’agit-il d’une bonne décision ? Ce qui ne laisse pas de doute c’est qu’à moyen terme, aucune garantie ne prouve une baisse prolongée. En effet, plusieurs signes laissent entrevoir une issue plus favorable dans une économie mondiale toujours aussi dynamique.

Est-ce toujours une bonne affaire ?

La capacité de résistance détermine le niveau de risque que peut prendre un épargnant. Après, la tempête de fin d’année,  une petite embellie sur le mois de janvier laisse à penser qu’un rebond parait possible pour 2019. Les indices boursiers reprennent de la rigueur pour passer en un mois de 4 600 à 5 000 points début Février. Signe d’autant plus encourageant que les dividendes affichent un niveau record avec 57,4 milliards d’euros. Alors que la plupart des épargnants cherchent à générer des plus-values, ils oublient à quel point les dividendes peuvent apporter un effet de levier avec des chiffres tout à fait honorables pouvant monter autour des 10%. Les sociétés de gestion d’assurance-vie le savent, c’est pourquoi leurs orientations se tournent sur du long terme. En conséquence, bien que l’assurance vie ait subi quelques tourments sur la dernière période de l’année, il demeure le seul produit financier dont l’utilisation s’apparente à un livret d’épargne avec des rendements qui pointent autour de 2,5%. Ce type de support répond des objectifs à long terme ce qui demande à l’épargnant une certaine retenu durant les périodes moins tempérées. Ce qui compte avant tout c’est de savoir quel niveau de risque l’épargnant est-il prêt à prendre pour ajuster ses performances à savoir qu’à tout moment ses valeurs peuvent être modifiées dans son portefeuille.

Réduire le coût de son assurance santé et de son assurance emprunteur sans jouer sur la concurrence

Bien souvent, pour faire baisser le coût d’une assurance, il suffit de faire jouer la concurrence pour obtenir de meilleurs tarifs. Les lois Bourquin et Hamon vont dans ce sens et permettent de se libérer plus facilement d’une assurance à la date de signature. Pour les bénéficiaires d’une assurance santé ou d’une assurance emprunteur, leur santé joue un rôle capital dans l’évaluation de leur risque. N’est-il pas une raison suffisante de prendre soin de sa santé pour en profiter ?

L’entretien physique est un atout pour  réduire les frais de son assurance santé

Certaines complémentaires santés jouent la carte du bien-être pour motiver leurs adhérents à faire du sport ou à adopter des habitudes de vie plus saines. En effet, plusieurs études ont démontré que les régimes alimentaires plus vertueux réduisent la fréquence des visites médicales. Mécaniquement, ces comportements profitent aux complémentaires qui voient leurs engagements financiers s’amoindrir grâce à des clients plus sensibles à leurs entretiens physiques. Pour assurer un suivi régulier des bonnes pratiques de ses adhérents, certains organismes ont créé des programmes de régime pour faire bénéficier de tarifs plus avantageux. Sans oublier que la pratique du sport joue un rôle déterminant sur la santé sur le long terme, l’adhésion à un club de sports représente une charge financière non des moindres.

Pour y pallier, des assurances santé financent l’adhésion à un club de sports (jusqu’à 100€/an) pour aider, notamment les enfants, à pratiquer une activité physique régulière. Dans ce cas, chaque partie y trouve son compte, en sachant que l’assurance mise sur une réduction des coûts de santé de leurs clients alors que les parents envoient leurs enfants sur des terrains de sports. Toutefois, les assurances santés ne sont pas seules à évaluer la santé de leurs clients pour fixer leurs tarifs car d’autres organismes manient le bâton pour abandonner les mauvaises pratiques.

Les assurances emprunteurs également concernées

Chaque propriétaire passe par cette étape : la déclaration médicale de l’assurance emprunteur. Gare à ceux qui mènent des pratiques considérées à risque comme le tabagisme, l’alcoolisme ou le manque d’activité. Ils risquent tout simplement de voir leur police d’assurance augmenter sensiblement par une surcote. Bien que généralement, la première étape s’attarde à un simple questionnaire, il est bon de rappeler qu’une omission à ce niveau entraine systématiquement l’annulation du contrat. À cela, si le questionnaire ne donne pas entièrement satisfaction aux yeux de l’assurance emprunteur, l’assuré peut passer par un entretien médical. Dans ce cas, le risque de se voir appliquer une surprime ne fait plus aucun doute, surtout si elle constate des dérives de santé à venir à l’origine d’un mauvais rythme de vie ou d’un déséquilibre alimentaire

Assurer une partie de son corps

Assurer une partie de son corps pourrait se révéler insolite alors que des professionnels souvent à haut revenu sont dépendants de leur vue,  de leur ouïe mais aussi de leurs mains pour exercer leurs professions. Contrairement aux idées reçues, la plupart des professions dit « intellectuels» se servent de leur main ou d’une partie de leur corps pour remplir leur mission. Chirurgien, Dentistes mais aussi artistes, si un membre du corps se retrouve infirme c’est une carrière qui risque de s’effondrer.

Les protections professionnelles assurent-t-elles les parties du corps?

Le risque professionnel entrepris durant la période de travail ne peut se confondre avec le risque d’un incident ménager. Le code du travail intervient dans pareil cas ce qui protège particulièrement le salarié car son employeur lui verse le salaire durant sa convalescence mais aussi assure la prise en charge des frais médicaux. De son côté l’employeur veille à se faire rembourser des sommes engagés par son assurance civile professionnelle qui prend le relais. Les employeurs prennent une attention toute particulière pour évaluer les risques professionnels de leurs salariés surtout si les personnels concerné sont les salaires les plus élevés (pour les hôpitaux les médecins représentent la masse salariale la plus importante). Toutefois, éviter les problèmes sur le lieu d’activité n’évite pas tous les risques car en dehors du temps de travail d’autres mauvaises surprises peuvent arriver.

Etendre l’assurance d’une partie du corps en dehors du cadre professionnel

En cas d’incident ménager (cuisine et jardinage) les garanties de l’employeur ne prennent pas en charge l’incapacité du professionnel. Pourtant la défaillance d’un musicien qui cause l’impossibilité de participer à un concert peut engendrer des frais importants (coût d’annulation). Beaucoup de célébrités assurent à prix d’or leur partie du corps mais inutile de s’appeler David Beckham pour prendre quelques dispositions. La plupart des métiers manuels sont à privilégier ainsi que les métiers intellectuels qui demandent l’utilisation de leur main ou de leur sens comme  le métier de Nez. Des assurances spécialisés proposent ce type de prestation mais peut faire partie des conditions spécifiques d’une assurance professionnelle ou d’une garantie civile. Les travailleurs non-salariés doivent porter une attention toute particulière pour protéger leur bras, mains, jambes ou même des fonctions moins évidente come la vue. En outre certaines maladies peuvent détériorer des capacités comme l’hyperthyroïdie et toucher les cordes vocales, ce qui complique l’exercice de certains métiers comme l’enseignement. L’évidence de certaines fonctions motrices dans le quotidien peut vite faire oublier à quel point elles sont vitales pour l’accomplissement de son métier.

Pour se faire des assurances spécialisés se sont introduits sur ce marché mais à des tarifs élevés car il vise une clientèle prestigieuse. Les assurances plus généralistes comme la protection civile peuvent prendre en compte la particularité des métiers exercés. Il suffit d’intégrer cette particularité dans les conditions spécifiques d’une assurance civile mais attention le niveau de garantie doit être indiqué en relation avec le risque de perte de revenu possible.

Assurance moto : évaluer les critères pour choisir la police adaptée ?

Les amoureux de la route à deux roues doivent obligatoirement assurer leur moto pour ne pas subir d’amende voire d’une suspension de permis définitive. À cela, le choix de la moto se porte davantage vers un plaisir au-delà d’une utilisation pratique comme peut l’être plus généralement la voiture. C’est pourquoi assurer une moto s’ajoute déjà à d’autres types d’assurance ce qui impacte le budget d’un ménage. Comment sélectionner les garanties les plus adaptées ? Quels éléments sont pris en compte pour évaluer le coût d’une assurance moto ?

L’assurance moto protège autant le motard que les tiers

Que ce soit pour l’utilisation d’un solex, d’un scooter de 50 cm3, ou d’une moto de grosse cylindrée une assurance minimale au tiers doit être contractée pour protéger les victimes en cas d’accident. Elle prend en charge les victimes d’un motard qui se rend fautif vis-à-vis du Code de la route. Dans ce cas, les assurances des deux parties s’entendent sur le versement de l’indemnisation de la victime.  Si le motard recherche une assurance moto qui protège autant les tiers que lui-même, il peut opter pour une assurance « tous risques ».

À première vue, il serait facile de considérer qu’une assurance revue à la baisse pour faire des économies serait la meilleure décision. Cependant, la pratique de la moto se considère comme être une activité plus risquée que dans une voiture puisqu’elles ne bénéficient pas de la même sécurité propre à l’habitacle d’un véhicule. Par conséquent, les traumatismes peuvent se retrouver aggravés, ce qui donne raison aux assurés qui recherchent davantage de protection qu’une assurance économique. De fait, une juste évaluation s’impose pour souscrire à une assurance qui répond à la fois aux besoins économiques mais aussi à l’évaluation du risque qu’encourt un motard.

Quels critères doit prendre en compte le motard pour évaluer son assurance moto

Alors que la cylindrée impacte directement le coût de la prime d’assurance, d’autres facteurs viennent pondérer les tarifs. Notamment l’âge du conducteur et ses antécédents (bonus et malus). D’autre part, le niveau de franchise répercute une charge supplémentaire pour le motard bien que ces options puissent l’aider lors d’un sinistre. En effet, le coût des réparations peut vite grimper sur une moto, c’est pourquoi une juste évaluation aide le motard à ne pas subir de mauvaises surprises en cas d’accident. De plus, une assurance moto peut s’étendre à ses équipements annexes comme le casque, les gants ou le blouson qui peut se révéler coûteux en cas de déchirure.

Comment assurer les 3 roues

Un véhicule trois roues s’associe régulièrement avec le comportement d’une moto, c’est pourquoi la législation adapte le permis A mais également le permis B (permis auto) pour ce genre d’engin. Une formation pratique de 7h dans un centre agréé est nécessaire pour les détenteurs du permis auto. En l’espèce, une assurance pour un tricycle motorisé s’apparente à celui d’une moto dans bien des aspects, ce qui reprend les éléments cités plus hauts pour déterminer le niveau de garantie.

Faut-il souscrire à une offre d’assurance pour animal ?

Il existe plusieurs types d’assurance pour son animal de compagnie mais sur quels critères choisir?

Assurance  santé pour animaux : pourquoi comment ?

L’intervention d’un animal qui nous est cher peut faire vite monter la facture et mettre le budget d’un ménage en danger. Une castration d’un chat coûte 70€, alors qu’un chien double le tarif, sans oublier qu’une intervention chirurgicale démarre à plus de 1 000€. De plus, ces dépenses ne sont généralement pas prises en compte chez l’être humain puisque les Français bénéficient d’une assurance maladie universelle. Mais, le propriétaire d’un animal doit prendre en charge l’ensemble des frais de santé. Pour éviter de débourser à chaque intervention des sommes conséquentes, il existe des assurances de santé propres aux animaux de compagnie dans le même esprit que les couvertures chez l’être humain. En premier lieu, l’assurance rassure les propriétaires dans son quotidien car il ne devra pas réaliser de provision dans son budget pour financer la santé de son animal. S’ôter le souci financier permet de se recentrer sur les émois affectifs. Les meilleures protections prennent tout leur sens en cas d’accident, de maladie, de petits bobos et les souscripteurs approuvent tous ce ressenti.

Avant de souscrire à une assurance pour les animaux de compagnie, il convient de définir les besoins selon l’âge et la race de l’animal. En effet, des espèces sont plus fragiles que d’autres à certaines maladies. De plus, comme n’importe quelle complémentaire santé, un délai de carence apparaît généralement dans le contrat, ce qui motive une certaine anticipation de la part du propriétaire pour ne pas assurer son animal en dernière minute.

Assurance responsabilité civile pour animaux : pourquoi comment ?

Pour trouver une assurance adaptée, l’assureur doit mesurer le risque qu’il envisage entre les frais de santé mais aussi les risques de dégradation qu’un animal peut engendrer.  En effet, une assurance civile incluse dans la couverture habitation peut intégrer les dommages causés par un chien, un chat ou tout autre animal. En dehors du périmètre du domicile, si l‘animal cause un quelconque dommage, l’assureur risque de se retrouver réticent à l’idée de dédommager un tiers. Pour s’en prémunir, lors de la contraction d’une assurance santé animale, la « couverture civile animale» peut s’intégrer à ce contrat ou s’étendre au contrat d’assurance habitation. De plus, la loi oblige les propriétaires détenant au moins un chien de catégorie 1 et 2 à souscrire à ce type d’assurance civile.

Enfin, il faut comptabiliser un budget compris entre 8 et 12€ par mois pour couvrir son meilleur compagnon. Pour identifier la meilleure couverture, une analyse des besoins et une simulation favorise l’évaluation précise du prix pour préparer son budget.

Responsabilité civile professionnelles pourquoi et pour qui assurer ?

N’importe quel assurance comporte un volet civil. Faut-il pourtant souscrire à ce type d’assurance pour les professionnels?

Les professionnels sont-ils tenus de préserver une assurance à responsabilité civile ?

Une assurance civile professionnelle couvre les risques d’une personne physique ou morale exerçant une activité pour ses clients. Au cours d’une prestation, le professionnel peut engendrer des litiges vis-à-vis d’un tiers ou d’un client tel que des dommages corporels ou matériels mais aussi immatériels. Ces dommages engendrent de coûts importants voire remettre en cause la continuité de l’entreprise. Dans d’autre cas, le client peut s’estimer léser et peut demander des dommages à son prestataire si un engagement contractuel n’a pas été tenu.

Les offres des assurances pour ce type de contrat s’accompagnent généralement de garanties complémentaires comme la « garantie de perte d’exploitation », l’assistance « protection juridique » ou encore l’assurance « reconstitution d’archive ». Parler uniquement de responsabilité civile est souvent peu fréquent puisque l’assureur cherchera à ajouter d’autres garanties plus rémunératrices. L’assurance professionnelle est fortement recommandée surtout s’il s’agit d’une personne morale qui couvre tous les salariés de l’entreprise. De plus certaines professions obligent des professionnels  à recourir à ce type d’assurance tels les médecins, les professions paramédicales, du droit et les experts comptables. Bien que les auto-entrepreneurs ne soient pas tenus par une telle obligation, il est fortement conseillé de s’en munir car au cas où l’auto-entrepreneur fait l’objet d’un litige, son patrimoine n’étant pas séparé de son activité professionnelle, il risque alors d’assumer tous les risques personnellement. Par exemple, si un prestataire culinaire brûle le local de son client celui-ci devra assumer tous les frais. C’est à ce moment là qu’intervient l’assurance civile professionnelle qui dans certains cas se complète de garanties plus spécifiques.

Les assurances civiles professionnelles spécifiques

Pour adapter l’assurance civile, le professionnel avise à son assureur l’ensemble des tâches de son activité, pour étudier les risques qui en découlent. L’assureur pour sa part, conseille son client pour définir les conditions spécifiques de son assurance. En effet, un risque varie selon les professions, puisque un professionnel de l’agro-alimentaire s’expose davantage aux risques d’intoxication alimentaire qu’un comptable. A contrario, un professionnel du conseil s’expose à des risques tout aussi importants, malgré l’obligation de moyen de son activité. Son client peut réclamer de lourds préjudices  s’il s’avère que le conseil  qu’il a suivi aboutit à un résultat inverse à l’objectif voulu.

En l’espèce, l’assureur peut proposer une couverture multirisque plus adapté au besoin du professionnel adossé à la protection civile professionnelle. Une couverture de responsabilité civile du dirigeant peut être signé pour garantir les accidents lié à l’éventuelle faute de gestion. La garantie « faute inexcusable » de l’employeur protège les cas d’accident du travail du à un manquement à l’obligation de sécurité. Enfin, la couverture la plus souvent optée par les professionnels demeure la protection juridique devenu indispensable pour faciliter la résolution des litiges à l’amiable et devant les tribunaux. L’exemple des chirurgiens qui assurent leur main démontre qu’un outil de travail perçu comme évident peut vite prendre une importance capitale. C’est pourquoi le conseil d’un assureur avisé aide le professionnel à trouver la meilleure solution de couverture.

Déménager et assurer son logement

Préparer son déménagement n’est pas de tout repos. C’est une période de modification non seulement sur le plan du quotidien mais aussi sur l’organisation du ménage notamment en ce qui concerne les assurances.

Que ce soit en matière de couverture logement ou d’assurance « déménagement » mais aussi de la garantie Visale pour le paiement des loyers, trouver son assurance adaptée n’est pas toujours évident.  L’assuré se retrouve inondé d’informations entre les garanties de protections civiles, la protection des parties communes, mais aussi la couverture pour les propriétaires.

C’est quoi une assurance multirisque habitation ?

L’assurance multirisque habitation couvre les sinistres liés aux incendies, dégâts des eaux, vols, pour les biens immobiliers incluant les embellissements, les aménagements, mais aussi les objets de valeurs à l’intérieur du dit logement. La responsabilité civile couvre les personnes au sein du foyer contre les dommages causés aux tiers. Le plus généralement l’assurance habitation rassemble ces deux types de protection en une seule police.

Quelle différence entre l’assurance multirisque propriétaire et locataire ?

Dans une location, le propriétaire n’est pas obliger de souscrire à une assurance habitation car les obligations de garantie incombent au locataire.  Pourtant, dans la plupart des cas les propriétaires assurent une couverture plus optimale en souscrivant une assurance multirisque « propriétaire » qui complète les garanties de l’assurance de son locataire. Pour des sinistres comme un dégât des eaux dû à des éléments extérieurs ou non pris en charge par le locataire, l’assurance « propriétaire » activera la couverture.

Par exemple lorsque l’immeuble subit une avarie d’eau depuis la toiture, dans ce cas, ce ne sera pas au locataire d’assurer le suivi de ce dossier. L’assurance « propriétaire » assurera la garantie du tiers si l’origine du sinistre provient d’un voisin. Pour le locataire c’est un allègement certain  puisqu’il ne sera pas concerné par ce litige même si celui-ci entraîne des désordres dans le logement qu’il occupe. La souscription d’une garantie responsabilité civile est obligatoire pour les propriétaires d’une copropriété. Dans le cadre d’une location, les propriétaires pourront de même souscrire à une garantie de paiement des loyers afin d’ouvrir la location aux ménages les moins favorisés.

Les propriétaires peuvent-ils se protéger des défaillances de leurs locataires ?

Pour faciliter l’accès au logement aux les foyers les plus fragiles, il est possible de cautionner le paiement des loyers du locataire par le biais de l’organisme Action logement (1%), appelée la garantie appelée « VISALE ». Le propriétaire évaluera l’Age et la situation professionnelle de son locataire avant d’accepter son dossier. Pour prétendre à ce type de couverture il faut répondre à quelques critères tels que les moins de 30 ans ou les salariés qui prennent une nouvelle fonction ou une mutation nécessitant un nouveau logement.

 Quels impacts sur ses assurances lors d’un déménagement ?

Un déménagement s’accompagne d’une période chargée en effort administratif. Non seulement il faudra envoyer plusieurs lettres recommandées pour le changement des contrats de distribution de l’eau, du gaz et de l’électricité, mais il sera aussi nécessaire de s’attarder aux divers dossiers d’assurance qui couvrent le logement où un ou plusieurs véhicules motorisés qui seront impactés par ce changement de domicile. En ce qui concerne l’assurance habitation, deux possibilités s’offrent à l’assuré lors d’un déménagement :

  • L’annulation de son assurance
  • La conservation de son assurance avec une adaptation des nouvelles modalités liées au nouveau logement.

Il est possible pour l’assurer de résilier son contrat d’assurance lors d’un changement de domicile en envoyant la lettre de résiliation par lettre recommandée avec accusé de réception dans les trois mois suivant la date de changement de domicile. À cette date les garanties seront annulées et la résiliation prendra effet. Dans le cas où l’assuré conserve son assurance, il préviendra son assureur de son changement de domicile puis négociera un avenant pour adapter son contrat aux nouveaux besoins. À savoir qu’un changement de domicile impacte  les tarifs de l’ensemble des assurances, autant en rapport avec le type de logement que sa situation géographique.

Que couvre une assurance déménagement ?

Si des déménageurs professionnels sont sollicités,  les biens seront garantis par le devis, la déclaration de valeur et la lettre de voiture. Les professionnels sont responsables devant leurs clients mais souscrivent de leur part, à une assurance de « garantie minimum » intégrée à leur responsabilité civile professionnelle. De plus, pour assurer une meilleure couverture ils auront la possibilité de proposer à leurs clients une garantie « assurance-dommage ». Ce type d’assurance protège les risques causés  aux tierces personnes durant toute la durée du déménagement.

Défiscaliser son assurance santé avec la loi Madelin

Alors que l’assurance santé complémentaire devient une obligation pour les salariés il est recommandé pour les travailleurs indépendants d’adhérer à une complémentaire santé afin de bénéficier d’une déduction fiscale. Cette mesure appelée « Amendement Madelin » vise à mieux assurer une catégorie de la population souvent moins bien assurée que la majorité des travailleurs.

La loi Madelin au service d’une population  de plus en plus dynamique

Le nombre de professionnels indépendants ne cesse de croître ces dernières années. Aujourd’hui la France compte plus de 180 000 Auto-entrepreneurs qui s’incluent aux 2,3 millions de travailleurs indépendants, selon l’INSEE.  Alors encore en forte baisse jusqu’au début des années 2000, le nombre de professionnels indépendants ne cesse de croître depuis 2001. L’INSEE démontre avec ses études qu’une population est prête à franchir le pas d’un emploi indépendant et prouve une véritable mutation de l’économie. Pousser par la facilitation administrative, de nombreux actifs complètent leur revenu avec une activité non-salarié ou passe le pas pour entamer une activité indépendante. A cela s’ajoute des seniors qui reprennent le chemin de l’emploi afin de limiter la perte de revenu ou la baisse de leur pension. Pourtant ce passage exige plus d’attention en matière de garantie et de prévoyance car les conditions ne sont pas les mêmes qu’un employé.

Pour que toute la population puisse bénéficier d’un accès aux soins, l’amendement « Madelin », créé en 1994, prévoit des avantages fiscaux des TNS (Travailleurs non-salariés) comme les gérants d’entreprises, les professions libérales, ou les artisans, commerçants mais aussi les artistes. Ce dispositif concerne entre-autre, la santé,  les contrats de prévoyance, comme la garantie « arrêt de travail » et « l’incapacité de travail », ou la « garantie invalidité », mais aussi la « prévoyance retraite ».

Quels avantages la loi Madelin prévoit pour ces travailleurs

Avec l’amendement Madelin le travailleur indépendant réduira l’ensemble de ses cotisations sur l’année de sa déclaration fiscale que ce soit en matière d’impôt sur les bénéfices (BNC) ou de revenu. Si les membres de la famille du TNS (travailleur non salarié) ne dépendent pas d’un autre régime (comme l’assurance Maladie) alors le travailleur indépendant pourra réduire l’ensemble des cotisations de tous les ayants-droits.

Dans le cas où les ayants-droits dépendent d’un régime différent, la déduction sera fractionnable.  A cela l’assureur fournira une attestation de déductibilité pour fournir des preuves aux services fiscaux. De fait, ce mécanisme fiscal favorise davantage les familles plus nombreuses.

Comment souscrire à une mutuel sous condition « Madelin »

La plupart des professionnels de l’assurance santé offrent un contrat de santé de type « Madelin ». Il existe deux types de contrats TNS :

  • Les contrats individuels qui assurent les travailleurs indépendants ainsi que leurs ayants-droit
  • Les contrats de groupe qui assurent les gérants majoritaires d’une entreprise

Contrairement aux assurances santé négociées dans une entreprise « l’assurance santé Madelin » permet de moduler à tout instant les garanties et de mieux gérer son budget. Le TNS pourra librement négocier avec son assurance pour réduire le prix des adhésions ou répondre plus précisément à ses besoins.  Cependant, les délais d’attente limitent la succession intempestive des modulations en suspendant durant une période (généralement deux mois) les garanties du contrat d’assurance.

La loi Madelin facilite la prévoyance, et la couverture des professionnels indépendants ainsi que les membres de leur famille. Son efficacité est encore plus vraie pour les familles nombreuses et les professionnels les plus lourdement fiscalisés.

Assurance emprunteur : une fiscalité dans le viseur de l’exécutif

Mauvaise nouvelle pour les futurs particuliers en quête d’un crédit immobilier et d’une assurance emprunteur. Le gouvernement a pour projet de revaloriser la fiscalité appliquée aux garanties de base des contrats qui assurent les emprunts. Cette mesure tend à harmoniser le taux de prélèvement qui diffère selon les garanties souscrites.

Une assurance obligatoire aux yeux des banques, mais pas de la loi

Pour contracter un crédit destiné à financer un habitat, l’assurance emprunteur est légalement facultative. Cette dernière permet d’assurer le remboursement du prêt en cas de situation stipulée dans le contrat. Généralement, les conditions de base imposées par les établissements bancaires garantissent le décès et la perte totale et irréversible d’autonomie. Mais il existe aussi des garanties facultatives comme la perte d’emploi qui s’active lors d’un licenciement.

Si un foyer emprunteur se retrouve confronté à un décès de l’un des co-emprunteurs, l’assureur prendra en charge le remboursement suivant la quotité définie. Dans la plupart des projets de financement, les professionnels exigent que le crédit soit couvert dans son intégralité. Pour cela, les emprunteurs peuvent répartir le pourcentage entre eux. Mais il est tout à fait envisageable  d’assurer à 100% les parties afin de garantir un remboursement intégral en cas de décès de l’un des deux emprunteurs.

Une fiscalité variable en fonction des garanties

Maintenant, le gouvernement entend remodeler le dispositif fiscal qui entoure l’assurance emprunteur. Selon les garanties du contrat, certaines sont soumises à un prélèvement plus agressif de 9% actuellement. C’est notamment le cas des garanties facultatives. À contrario, la fiscalité appliquée sur les garanties de base des contrats s’avère plus douce. Le projet de l’exécutif a pour but d’harmoniser la fiscalité en appliquant un taux unique de 9% quelles que soient les garanties contractées.

Une hausse de la prime d’assurance plus que probable pour les emprunteurs

Cette revalorisation aura probablement des répercussions sur les tarifs proposés par les assureurs. En effet, ils ne pourront supporter intégralement cette hausse dans leur propre marge. Celle-ci étant déjà mise à l’épreuve suite à un marché hautement concurrentiel depuis la délégation d’assurance et la proclamation de l’amendement Bourquin.

Les cotisations des assurances emprunteurs risquent de ce fait d’augmenter à l’avenir. Mais cette augmentation fiscale qui ne sera pas rétroactive sur les anciens contrats. Les particuliers ont par conséquent tout intérêt à démarrer leur projet de financement avant l’entrée en vigueur du nouveau dispositif. Surtout que les conditions de financement sont avantageuses à cette heure, avec des taux historiquement bas. En août 2018, le taux moyen d’emprunt était de 1,43% selon l’Observatoire Crédit Logement / CSA.

Assurance pour instrument de musique

Pour chaque musicien, un instrument de musique est un objet unique et de grande valeur. Cependant, avec les déplacements et le risque de casse ou de vol, la souscription d’un contrat d’assurance peut s’avérer utile

Du matériel coûteux

Que l’on soit musicien professionnel ou amateur, les instruments de musique et leurs accessoires représentent un coût non négligeable quand vient le moment d’acquérir une guitare, un piano, une batterie ou un violon. Le matériel de sonorisation comme les amplis, microphones ou les tables de mixages souvent nécessaires pour monter un groupe et se produire en concerts font également grimper la facture. La location peut cependant être un moyen de bénéficier de matériel de qualité à moindre coût. Néanmoins, les écoles de musiques et les magasins d’instruments demandent souvent une attestation d’assurance pour accepter la location et ce, quel que soit le profil du loueur (amateur, professionnel, luthiers, collectionneurs…). Ces assurances peuvent couvrir tous les types d’instruments, qu’ils soient à cordes, à vent, électrique ou acoustique, ainsi que leurs accessoires ou tout autre matériel de sonorisation. La seule condition est qu’ils doivent avoir été produits par un professionnel.

Pour les cas plus particuliers comme les instruments de très grande valeur ou la possession d’un nombre important d’instruments, il sera conseillé de contacter un assureur afin d’établir un devis personnalisé.

Comprit dans l’assurance habitation

Un instrument peut être considéré comme un objet de valeur (en fonction de la valeur de l’instrument), ou comme un équipement de loisirs selon l’assureur et le type de contrat de l’assurance habitation. Si tel est le cas, il sera possible de se contenter de l’assurance habitation pour assurer le matériel musical, et l’instrument sera couvert contre les incendies, les dégâts des eaux, ou encore le vol tant qu’il se trouve dans l’habitation. Il sera néanmoins nécessaire de relire son contrat d’assurance ou de contacter son assureur afin de s’assurer de la prise en charge de tels biens dans le contrat d’assurance. En cas de déplacement, il sera conseillé de souscrire à une assurance spécifique.

Assurance « instruments de musique »

Pour les musiciens amenés à se déplacer en répétition ou en concert avec leurs matériels, il est impératif de souscrire une assurance spécifique. Les garanties proposées seront alors le vol avec effraction ou dans les transports en commun ou privés, la perte, le vandalisme, les chutes ou bris accidentel, ou encore les incendies, dégâts des eaux, attentats ou catastrophes naturelles. Si un sinistre survient, l’assureur pourra alors proposer la prise en charge des frais de location d’un instrument ou de matériel de location, des frais de réparations selon l’ampleur de la casse, ou le remboursement du matériel à sa valeur neuve. Dans la majorité des cas, les accessoires des instruments de musique sont aussi assurables.

Garantie « effets personnels » de l’assurance auto

Lors des déplacements, si l’instrument se trouve dans le véhicule du musicien et qu’un vol avec effraction est constaté, il est possible que la garantie « effet personnels » de l’assurance auto couvre le sinistre. Cependant, tous les objets de l’habitacle ne sont pas forcément couverts, il est donc conseillé de se renseigner auprès de son assureur.

Assurances voyages : Partir avec sérénité

Les vacances ne sont pas toujours synonymes de tranquillité. Des imprévus sont susceptibles d’arriver, et mieux vaut se préparer à y faire face pour éviter de mettre à mal le séjour.

Les imprévus peuvent arriver

Les vacances se découpent en toutes sorte d’étape en mesure d’apporter leurs lots de tracas. La perte des bagages aux aéroports, les problèmes de santé ou les accidents et autres pannes qui peuvent ruiner définitivement ce qui devait être une période de tranquillité et de repos. En effet, un simple rapatriement vers la France depuis le pays où un accident à lieu peut avoir un coût exorbitant. Tout comme une hospitalisation dans un pays étranger.

Se renseigner sur sa destination

Les assurances voyages sont potentiellement une nécessité en cas de départ pour certaines destinations, surtout à l’étranger. Avant le départ, il est bon de planifier son voyage et de se renseigner sur l’environnement et sur les potentiels dangers auxquels on peut être confronté. Un listing de ces caractéristiques permet d’avoir une meilleure visibilité sur les possibles imprévus et sur les solutions à envisager.

Les assurances voyages sont des protections qui garantissent la prise en charge de certains incidents et imprévus. Les niveaux de protection peuvent varier en fonction des formules proposées par les spécialistes du marché. Mais avant de souscrire à quelle qu’assurance que ce soit, il est préférable de faire un état des lieux des assurances que l’on possède déjà. L’idée est d’identifier les conditions des contrats qui prennent en charge certains incidents pour la destination prévue.

Les cartes bancaires bénéficient d’assurances

L’ensemble des Français possédant une carte bancaire peuvent ne pas être au courant, mais leur carte offre des niveaux de protection évalués en fonction de la gamme qu’ils ont choisie. Il faut donc bien se renseigner sur les conditions et les événements pris en charge par la carte avant de partir tête baissée. Car même si les plafonds de remboursement en cas de rapatriement ou de vol et perte des bagages peuvent sembler relativement élevés, ils sont susceptibles de ne pas suffire pour couvrir le montant total des frais. De plus, il est souvent nécessaire de payer des franchises pour activer les garanties de remboursement. Ainsi, après avoir analysées les garanties des cartes bancaires, il peut s’avérer judicieux de compléter ces conditions via des contrats d’assurance.

Attention aux exclusions des contrats

Lors de toute souscription ou mise au point, il est ainsi impératif de faire de bien vérifier les événements pris en charge par ces assurances. Mais aussi les clauses qui peuvent exclure certaines destinations ou activités. Pour finir, la protection contre les dommages causés au tiers n’est pas à mettre de côté. Un accident causé à une tierce personne qui demanderait une réparation financière peut arriver, c’est pourquoi il est conseillé de vérifier le plafond couvert par la responsabilité civile, incluse généralement dans des contrats d’assurance mais pas forcément sur toutes les cartes bancaires.

Fraudes sur les moyens de paiement : Quelles solutions ?

Avec l’évolution du numérique et des transactions dématérialisées, nous assistons à un accroissement des fraudes sur internet et sur les moyens de paiement plus généralement. Mais comment se protéger face à ce phénomène qui ne semble pas s’essouffler ?

Les fraudes se multiplient

L’observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONDRP) a publié des chiffres alarmants. En 2016, 1,2 million de ménages furent touchés par les fraudes bancaires. Le constat est d’autant plus effrayant que la progression en l’espace de moins de 10 ans est de l’ordre de 140%, par rapport à 2010. Les fraudes s’effectuent de différentes façons mais la plus répandue s’avère être, sans surprise, les escroqueries sur internet. 58% des victimes ont vu leur carte bancaire se faire pirater par un achat sur un site e-commerce. La progression du marché en ligne étant de plus en plus important chaque année, il n’est pas étonnant que les escrocs privilégient ce canal pour exécuter leurs méfaits.
Les autres sources d’opérations frauduleuses se passent généralement dans les commerces physiques (10%) tandis que les piratages via les distributeurs automatiques de billets représentent tout de même 7%. En plus des démarches administratives assez lourdes pour monter un dossier de fraude avec sa banque, les victimes peuvent se retrouver plumer de plusieurs centaines d’euros. 64% des ménages ont été victime d’opérations frauduleuses d’un montant inférieur ou égal à 300€.

Une indemnisation obligatoire des débits frauduleux

Il faut savoir que les établissements bancaires ont l’obligation d’assurer leurs clients victimes d’opérations frauduleuses et indemnisent des millions d’euros chaque année. Après en avoir fait le constat, le client doit se rendre à sa banque pour faire une déclaration de fraude, dans un délai maximum de 13 mois. L’opération devra être renseignée dans un dossier de fraude. Une investigation sera ensuite menée pour tenter d’avérer l’escroquerie. L’opposition sur les moyens de paiement est à privilégier selon la situation. Le remboursement du préjudice s’effectue généralement dans un délai estimé entre une semaine à 1 mois et demi. Une durée évaluée suivant la complexité du dossier à traiter.
Dans le cas du paiement sans contact, fonctionnalité pratique mais qui provoque la méfiance chez certains, les banques peuvent fournir à leurs clients des étuis en mesure de protéger la carte. Cette protection va envelopper la carte et bloquer les ondes. Les étuis peuvent aussi être achetés dans les commerces pour des sommes relativement modiques.

L’assurance sur les moyens de paiement : un complément

Les banques proposent des offres qui visent à compléter l’unique assurance contre les opérations frauduleuses, qui est inclus obligatoirement pour tous les comptes bancaires. En payant une cotisation supplémentaire (compris généralement entre 20 et 30€ en moyenne), ces assurances permettent de couvrir les vols ou les agressions. Les réparations des préjudices se feront au niveau du vol des moyens de paiement, des documents, possiblement des appareils électroniques mais aussi des clés de maison et des frais qui en découlent (oppositions, prise en charge de la fabrication des clés et des documents officiels). Il est plutôt conseillé aux personnes âgées d’opter pour ce type d’assurance. Celle-ci va couvrir les frais de franchise (50€) en cas d’opération frauduleuse avec l’utilisation du code de la carte bancaire.
Lors de la souscription, la banque doit remettre au client un document contenant l’ensemble des conditions et des garanties prises en charge par l’assurance. Celles-ci peuvent être légèrement différentes suivant les offres des établissements bancaires, mais les grandes lignes demeurent plus ou moins identiques.

Quelques règles simples à appliquer sur internet

De plus, les particuliers ne prennent pas suffisamment de précautions lors sur internet. La sécurisation de la navigation et des comptes sont pourtant fondamentaux. Il est en effet conseillé de favoriser des mots de passe complexes qui ne reprennent pas des dates de naissance et des noms. La vigilance doit être de mise lors de la manipulation d’une boîte mail car il n’est pas rare de recevoir des spams pouvant aspirer nos données confidentielles.
En outre, les sites internet proposent aussi des solutions intéressantes pour verrouiller son compte, avec notamment la connexion à 2 étapes. Cela permet de valider son identité par la réception d’un SMS contenant à code à rentrer lors de la connexion. Pour finir, il existe des applications mobiles et web qui génèrent et enregistrent automatiquement des mots de passe très complexes.

Mutuelle santé animaux, quelles sont les différentes formules ?

Vous avez un animal de compagnie ou bien comptez en adopter un ? Tout est déjà en place pour une cohabitation heureuse et parfaite ? Sachez cependant que malgré toutes vos précautions, votre petit compagnon n’est pas totalement à l’abri des dangers. Il pourrait contracter une maladie, ou bien se blesser lors d’un accident…

En cas d’imprévus, certains d’entre vous pourraient avoir du mal à payer les frais vétérinaires de son fidèle ami sur pattes. Voilà pourquoi il est prudent, voire indispensable, de lui souscrire une assurance santé. Ce geste est un moyen à la fois très simple et prévoyant pour vous assurer que votre animal bénéficie de la meilleure prise en charge en cas de problèmes de santé.

Le souci, c’est qu’il est parfois difficile de choisir parmi toutes les offres actuellement disponibles. Pourtant, il est important d’opter pour la bonne formule afin de s’assurer que tous les besoins de votre animal soient bien pris en charge le jour venu. Pour faire le bon choix, suivez le guide.

Les formules les plus courantes

Avant tout, il faut savoir que les formules sont différentes en fonction de la compagnie d’assurance qui les propose. Mais dans l’ensemble, elles embarquent à peu près le même principe : proposer plusieurs garanties en contrepartie d’une cotisation mensuelle, parfois annuelle, de votre part.

On distingue les formules de base qui ne couvrent que le strict minimum, mais aussi les formules complètes qui couvrent tous les frais de santé. Certaines offres ne couvrent que des soins en particulier, comme les interventions chirurgicales par exemple. Sinon, il existe aussi des formules personnalisables où vous pouvez choisir vous-même les garanties à inclure dans le contrat.

Les astuces pour bien choisir

Avant de souscrire une assurance santé pour votre animaux, il faut prendre le temps de bien réfléchir. Sachez en effet que si vous optez pour la mauvaise formule, votre animal ne sera pas couvert correctement, et c’est comme si votre argent est juste jeté par la fenêtre.

Voici quelques critères pratiques qui pourraient vous aider dans vos choix. Référez-vous au comportement et au tempérament de votre animal : est-il du genre turbulent, curieux, à toujours vouloir jouer les intrépides ? Si oui, il est préférable d’opter pour une formule toute garantie qui vous permettra de faire face à toutes les éventualités. De même si votre compagnon a une santé plus ou moins fragile. Mais dans le cas où c’est un animal plutôt calme, inutile d’opter pour une offre surchargée de garanties. Ces dernières ne feront qu’alourdir votre facture alors qu’elles ne serviront même pas à grand-chose. Sachez en effet que plus l’offre comprend des garanties, plus la cotisation mensuelle que vous aurez à payer sera conséquente.

Enfin, vous pouvez toujours consulter un comparateur de mutuelle animaux en ligne. C’est un outil spécial qui vous permettra de trouver très rapidement la bonne mutuelle santé pour votre animal de compagnie. Comme son nom l’indique, le comparateur vous propose un choix de plusieurs formules en fonction des critères que vous aurez préalablement précisés avant de lancer les recherches. Dernier conseil, prenez le temps de bien lire les termes du contrat avant de signer.

La délégation d’assurance permet-elle de réaliser des économies ?

Tout emprunteur qui souhaite emprunteur un montant important sur une durée plus ou moins longue doit souscrire une assurance. Toutefois, il n’est pas dans l’obligation d’accepter l’assurance groupe, il peut opter pour la délégation d’assurance.

La délégation d’assurance : une alternative

Lors de la proposition d’un financement bancaire, notamment d’un crédit immobilier, les banques font également une offre d’assurance de prêt à l’habitat. Cette dernière est appelée l’assurance de groupe puisqu’elle est proposée par l’établissement bancaire vers lequel l’emprunteur s’est tourné pour financer son projet d’habitation. Selon les estimations, les grands groupes bancaires en France appliquent en moyenne 40% de marge pour remplir leurs objectifs commerciaux.

Pour cette raison, de nombreux emprunteurs décident désormais d’avoir recours à l’alternative : la délégation d’assurance afin de comparer plusieurs offres et de souscrire la moins chère. La législation française, notamment la loi Lagarde de 2010, a mis en place un cadre juridique qui n’oblige plus le débiteur à souscrire l’assurance du groupe. Ainsi, l’accord du crédit, que ce soit un prêt immobilier ou un emprunt à la consommation, n’est plus lié à la signature du contrat d’assurance proposé.

Faire des économies en optant pour la délégation d’assurance

En demandant la fiche d’information standardisée, le foyer est en mesure de se rendre dans différentes compagnies d’assurance et de comparer ce que lui coûterait son assurance emprunteur. Ce document regroupe les garanties minimales que doit comporter l’assurance et le TAEG (taux annuel effectif global) qui permet de faire un comparatif clair de l’ensemble des offres.

D’après les comparateurs, la différence du taux de la garantie de groupe et l’assurance déléguée peut approcher, voire même dépasser les 50% dans certains cas. Opter pour l’alternative pourrait donc réduire considérablement le coût de l’assurance et permettre au ménage de faire des économies sur le coût global du prêt immobilier.

Pourquoi une assurance déléguée est-elle moins chère ?

Le prix à payer pour être assuré en cas de décès ou d’invalidité est corrélé au taux d’intérêt mis en place par l’établissement financier. L’écart de taux est souvent dû à l’approche globale qui est faite par les banques qui mutualisent le risque. Un emprunteur de 42 ans qui choisit l’assurance groupe aura en général une cotisation similaire à une personne âgée de 56 ans par exemple.

Les banques ont également longtemps gardé un certain monopole avant la loi Lagarde puisque les ventes étaient liées à la souscription de l’assurance de prêt immobilier du groupe. La faible concurrence ne les incitait pas à réduire le coût d’un produit obligatoire qui leur rapporte un bénéfice conséquent.

L’assurance déléguée étudie le profil de chaque emprunteur, en considérant son état de santé, les réponses apportées sur le questionnaire médical et le montant emprunté à l’organisme bancaire. Le coût est donc évalué de manière personnalisée et en fonction du risque réel de non remboursement du crédit.