Le début d’année rime avec une réévaluation du niveau de l’ensemble des tarifs d’assurance. Mauvaises nouvelles pour les assurés, car ils devront assumer ces majorations sans pouvoir en échapper. Comment mieux maîtriser son budget dans ces conditions ?
Attention à sa complémentaire santé
S’il doit y avoir une véritable tourmente pour les particuliers, c’est bien le poids grandissant de l’assurance santé. Cette progression s’explique par l’arrivée des soins dentaires et auditifs sans reste à charge qui sera financée en partie par une contribution sur les complémentaires santé.
Cette réforme induit une hausse de plus de deux cents millions d’euros par an sur la communauté, c’est pourquoi la majeure partie est financée par les complémentaires santé. Néanmoins, cette valorisation n’excédera pas les 3 % selon les spécialistes, car l’Etat compte sur un grand nombre de cotisants pour amortir le coût de ce projet.
En outre, les contrats collectifs apparaissent comme les formules les moins impactées au détriment des conventions individuelles qui peuvent flamber à plus de 10 % sur 2020. Les séniors ne sont pas épargnés, car ils peuvent voir le montant de leur mutuelle croître de plus de 15 %. Ce contexte s’explique par le vieillissement de la population qui dépense de plus en plus en frais de santé.
Assurance habitation : accalmie après les précédentes perturbations
Le barème de l’assurance habitation est stable puisqu’il ne devrait pas dépasser celui de l’inflation (1,4 % en 2019). Les années précédentes ont été marquées par des tarifs en progression dus notamment à des évènements climatiques plus sévères. Est-ce toujours un argument valable pour les assureurs de notifier le montant des dégâts survenus dans l’année ?
Pas si sûr car certaines associations s’en inquiètent, elles n’hésitent pas à dénoncer le prétexte d’une multiplication des sinistres pour appliquer des prix plus élevés. Toutefois, certaines agences n’ont pas hésité à appliquer des montants plus importants pour leur client.
Assurance voiture : dans la même lignée que l’inflation
Les garanties automobiles ne tenteront pas de faire passer de mauvaises pilules à leur adhérent, ce qui constitue une bonne nouvelle. Lorsque certaines marques réapprécient leurs primes d’autres les diminuent ce qui crée un effet quasi nul sur le secteur.
Il s’agit pour l’automobiliste de bien surveiller son courrier et profiter de la loi Hamon pour exiger de la retenue de la part de son assureur pour ne pas subir d’éventuelles hausses. Autre précision : l’individualité des prix en, fonction de l’historique du conducteur. En d’autres termes, les organismes financiers récompensent leurs meilleurs conducteurs de toutes nouvelles variations alors que les assurés ayant provoqué le plus d’incidents se voient contribuer davantage aux sinistres passés.