Assurance emprunteur : une fiscalité dans le viseur de l’exécutif

Mauvaise nouvelle pour les futurs particuliers en quête d’un crédit immobilier et d’une assurance emprunteur. Le gouvernement a pour projet de revaloriser la fiscalité appliquée aux garanties de base des contrats qui assurent les emprunts. Cette mesure tend à harmoniser le taux de prélèvement qui diffère selon les garanties souscrites.

Une assurance obligatoire aux yeux des banques, mais pas de la loi

Pour contracter un crédit destiné à financer un habitat, l’assurance emprunteur est légalement facultative. Cette dernière permet d’assurer le remboursement du prêt en cas de situation stipulée dans le contrat. Généralement, les conditions de base imposées par les établissements bancaires garantissent le décès et la perte totale et irréversible d’autonomie. Mais il existe aussi des garanties facultatives comme la perte d’emploi qui s’active lors d’un licenciement.

Si un foyer emprunteur se retrouve confronté à un décès de l’un des co-emprunteurs, l’assureur prendra en charge le remboursement suivant la quotité définie. Dans la plupart des projets de financement, les professionnels exigent que le crédit soit couvert dans son intégralité. Pour cela, les emprunteurs peuvent répartir le pourcentage entre eux. Mais il est tout à fait envisageable  d’assurer à 100% les parties afin de garantir un remboursement intégral en cas de décès de l’un des deux emprunteurs.

Une fiscalité variable en fonction des garanties

Maintenant, le gouvernement entend remodeler le dispositif fiscal qui entoure l’assurance emprunteur. Selon les garanties du contrat, certaines sont soumises à un prélèvement plus agressif de 9% actuellement. C’est notamment le cas des garanties facultatives. À contrario, la fiscalité appliquée sur les garanties de base des contrats s’avère plus douce. Le projet de l’exécutif a pour but d’harmoniser la fiscalité en appliquant un taux unique de 9% quelles que soient les garanties contractées.

Une hausse de la prime d’assurance plus que probable pour les emprunteurs

Cette revalorisation aura probablement des répercussions sur les tarifs proposés par les assureurs. En effet, ils ne pourront supporter intégralement cette hausse dans leur propre marge. Celle-ci étant déjà mise à l’épreuve suite à un marché hautement concurrentiel depuis la délégation d’assurance et la proclamation de l’amendement Bourquin.

Les cotisations des assurances emprunteurs risquent de ce fait d’augmenter à l’avenir. Mais cette augmentation fiscale qui ne sera pas rétroactive sur les anciens contrats. Les particuliers ont par conséquent tout intérêt à démarrer leur projet de financement avant l’entrée en vigueur du nouveau dispositif. Surtout que les conditions de financement sont avantageuses à cette heure, avec des taux historiquement bas. En août 2018, le taux moyen d’emprunt était de 1,43% selon l’Observatoire Crédit Logement / CSA.

Assurances voyages : Partir avec sérénité

Les vacances ne sont pas toujours synonymes de tranquillité. Des imprévus sont susceptibles d’arriver, et mieux vaut se préparer à y faire face pour éviter de mettre à mal le séjour.

Les imprévus peuvent arriver

Les vacances se découpent en toutes sorte d’étape en mesure d’apporter leurs lots de tracas. La perte des bagages aux aéroports, les problèmes de santé ou les accidents et autres pannes qui peuvent ruiner définitivement ce qui devait être une période de tranquillité et de repos. En effet, un simple rapatriement vers la France depuis le pays où un accident à lieu peut avoir un coût exorbitant. Tout comme une hospitalisation dans un pays étranger.

Se renseigner sur sa destination

Les assurances voyages sont potentiellement une nécessité en cas de départ pour certaines destinations, surtout à l’étranger. Avant le départ, il est bon de planifier son voyage et de se renseigner sur l’environnement et sur les potentiels dangers auxquels on peut être confronté. Un listing de ces caractéristiques permet d’avoir une meilleure visibilité sur les possibles imprévus et sur les solutions à envisager.

Les assurances voyages sont des protections qui garantissent la prise en charge de certains incidents et imprévus. Les niveaux de protection peuvent varier en fonction des formules proposées par les spécialistes du marché. Mais avant de souscrire à quelle qu’assurance que ce soit, il est préférable de faire un état des lieux des assurances que l’on possède déjà. L’idée est d’identifier les conditions des contrats qui prennent en charge certains incidents pour la destination prévue.

Les cartes bancaires bénéficient d’assurances

L’ensemble des Français possédant une carte bancaire peuvent ne pas être au courant, mais leur carte offre des niveaux de protection évalués en fonction de la gamme qu’ils ont choisie. Il faut donc bien se renseigner sur les conditions et les événements pris en charge par la carte avant de partir tête baissée. Car même si les plafonds de remboursement en cas de rapatriement ou de vol et perte des bagages peuvent sembler relativement élevés, ils sont susceptibles de ne pas suffire pour couvrir le montant total des frais. De plus, il est souvent nécessaire de payer des franchises pour activer les garanties de remboursement. Ainsi, après avoir analysées les garanties des cartes bancaires, il peut s’avérer judicieux de compléter ces conditions via des contrats d’assurance.

Attention aux exclusions des contrats

Lors de toute souscription ou mise au point, il est ainsi impératif de faire de bien vérifier les événements pris en charge par ces assurances. Mais aussi les clauses qui peuvent exclure certaines destinations ou activités. Pour finir, la protection contre les dommages causés au tiers n’est pas à mettre de côté. Un accident causé à une tierce personne qui demanderait une réparation financière peut arriver, c’est pourquoi il est conseillé de vérifier le plafond couvert par la responsabilité civile, incluse généralement dans des contrats d’assurance mais pas forcément sur toutes les cartes bancaires.

Fraudes sur les moyens de paiement : Quelles solutions ?

Avec l’évolution du numérique et des transactions dématérialisées, nous assistons à un accroissement des fraudes sur internet et sur les moyens de paiement plus généralement. Mais comment se protéger face à ce phénomène qui ne semble pas s’essouffler ?

Les fraudes se multiplient

L’observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONDRP) a publié des chiffres alarmants. En 2016, 1,2 million de ménages furent touchés par les fraudes bancaires. Le constat est d’autant plus effrayant que la progression en l’espace de moins de 10 ans est de l’ordre de 140%, par rapport à 2010. Les fraudes s’effectuent de différentes façons mais la plus répandue s’avère être, sans surprise, les escroqueries sur internet. 58% des victimes ont vu leur carte bancaire se faire pirater par un achat sur un site e-commerce. La progression du marché en ligne étant de plus en plus important chaque année, il n’est pas étonnant que les escrocs privilégient ce canal pour exécuter leurs méfaits.
Les autres sources d’opérations frauduleuses se passent généralement dans les commerces physiques (10%) tandis que les piratages via les distributeurs automatiques de billets représentent tout de même 7%. En plus des démarches administratives assez lourdes pour monter un dossier de fraude avec sa banque, les victimes peuvent se retrouver plumer de plusieurs centaines d’euros. 64% des ménages ont été victime d’opérations frauduleuses d’un montant inférieur ou égal à 300€.

Une indemnisation obligatoire des débits frauduleux

Il faut savoir que les établissements bancaires ont l’obligation d’assurer leurs clients victimes d’opérations frauduleuses et indemnisent des millions d’euros chaque année. Après en avoir fait le constat, le client doit se rendre à sa banque pour faire une déclaration de fraude, dans un délai maximum de 13 mois. L’opération devra être renseignée dans un dossier de fraude. Une investigation sera ensuite menée pour tenter d’avérer l’escroquerie. L’opposition sur les moyens de paiement est à privilégier selon la situation. Le remboursement du préjudice s’effectue généralement dans un délai estimé entre une semaine à 1 mois et demi. Une durée évaluée suivant la complexité du dossier à traiter.
Dans le cas du paiement sans contact, fonctionnalité pratique mais qui provoque la méfiance chez certains, les banques peuvent fournir à leurs clients des étuis en mesure de protéger la carte. Cette protection va envelopper la carte et bloquer les ondes. Les étuis peuvent aussi être achetés dans les commerces pour des sommes relativement modiques.

L’assurance sur les moyens de paiement : un complément

Les banques proposent des offres qui visent à compléter l’unique assurance contre les opérations frauduleuses, qui est inclus obligatoirement pour tous les comptes bancaires. En payant une cotisation supplémentaire (compris généralement entre 20 et 30€ en moyenne), ces assurances permettent de couvrir les vols ou les agressions. Les réparations des préjudices se feront au niveau du vol des moyens de paiement, des documents, possiblement des appareils électroniques mais aussi des clés de maison et des frais qui en découlent (oppositions, prise en charge de la fabrication des clés et des documents officiels). Il est plutôt conseillé aux personnes âgées d’opter pour ce type d’assurance. Celle-ci va couvrir les frais de franchise (50€) en cas d’opération frauduleuse avec l’utilisation du code de la carte bancaire.
Lors de la souscription, la banque doit remettre au client un document contenant l’ensemble des conditions et des garanties prises en charge par l’assurance. Celles-ci peuvent être légèrement différentes suivant les offres des établissements bancaires, mais les grandes lignes demeurent plus ou moins identiques.

Quelques règles simples à appliquer sur internet

De plus, les particuliers ne prennent pas suffisamment de précautions lors sur internet. La sécurisation de la navigation et des comptes sont pourtant fondamentaux. Il est en effet conseillé de favoriser des mots de passe complexes qui ne reprennent pas des dates de naissance et des noms. La vigilance doit être de mise lors de la manipulation d’une boîte mail car il n’est pas rare de recevoir des spams pouvant aspirer nos données confidentielles.
En outre, les sites internet proposent aussi des solutions intéressantes pour verrouiller son compte, avec notamment la connexion à 2 étapes. Cela permet de valider son identité par la réception d’un SMS contenant à code à rentrer lors de la connexion. Pour finir, il existe des applications mobiles et web qui génèrent et enregistrent automatiquement des mots de passe très complexes.