Les Français comptent beaucoup sur leur épargne pour financer leurs projets de travaux ou préparer les études de leurs enfants. Toutefois, les conseillers bancaires arrivent difficilement à positionner leurs produits d’épargne plus risquée (mais plus dynamique en termes de rendement) auprès de leurs clientèles.
Les Français rechignent à dynamiser leurs épargnes dans des fonds à risques
Avec plus de 5 000 milliards d’euros, l’Hexagone concentre une des parts les plus importantes de l’épargne Européenne. Bien que les Français possèdent la plus forte propension à épargner, ils peinent à prendre le contre-pied de cet atout pour profiter de meilleurs rendements.
Pire encore, ce comportement crée un phénomène d’oubli. Avec 400 milliards d’euros d’épargne endormi dans des compte bancaires non rémunérés, cette liquidité ne profite pas aux entreprises qui pourrait bénéficier de cette manne pour créer des emplois et se développer.
Pour l’heure, la majorité des Français souhaite disposer d’un fonds de sécurité ce qui pourrait expliquer ce comportement (à savoir des liquidités disponibles sur un livret non rémunéré). En second lieu, ils désirent se constituer un patrimoine immobilier, investir dans la pierre. A leurs yeux, ce secteur représente le meilleur investissement à leur disposition.
Néanmoins, d’autre projets motivent les épargnants à se constituer un capital suffisant pour préparer des vacances ou encore lancer de nouveaux chantiers de rénovation pour son logement.
L’assurance vie attire toujours autant l’épargne des français.
L’assurance-vie continue d’attirer les foules car il permet de constituer un capital de manière relativement sécurisée sans engager des risques inespérés. En outre, la Banque de France confirme ces bonnes performances, puisque le cumul des contrats génère un capital de 1 745 milliards d’euros. Rien que sur l’année 2018, l’assurance-vie a généré plus de 22,4 milliards de capitalisation, signe annonciateur que cette tendance ne s’apprête pas à fléchir.
Une connaissance du potentiel de l’épargne en fonction des revenus.
Épargner implique des compétences en la matière. Cette situation se confirme lorsque les banques constatent que leurs clients qui prennent le plus de risque sont aussi les clients qui génèrent les plus hauts revenus. Si la prise de risque appartient à ceux qui détiennent le plus de plans d’actions ce n’est pas tant pour des questions de capacité financière que de connaissance financière. Un changement de culture s’impose pour que chaque citoyen ait la possibilité de profiter des produits financiers à sa portée pour préparer ses projets.