Bien souvent, pour faire baisser le coût d’une assurance, il suffit de faire jouer la concurrence pour obtenir de meilleurs tarifs. Les lois Bourquin et Hamon vont dans ce sens et permettent de se libérer plus facilement d’une assurance à la date de signature. Pour les bénéficiaires d’une assurance santé ou d’une assurance emprunteur, leur santé joue un rôle capital dans l’évaluation de leur risque. N’est-il pas une raison suffisante de prendre soin de sa santé pour en profiter ?
L’entretien physique est un atout pour réduire les frais de son assurance santé
Certaines complémentaires santés jouent la carte du bien-être pour motiver leurs adhérents à faire du sport ou à adopter des habitudes de vie plus saines. En effet, plusieurs études ont démontré que les régimes alimentaires plus vertueux réduisent la fréquence des visites médicales. Mécaniquement, ces comportements profitent aux complémentaires qui voient leurs engagements financiers s’amoindrir grâce à des clients plus sensibles à leurs entretiens physiques. Pour assurer un suivi régulier des bonnes pratiques de ses adhérents, certains organismes ont créé des programmes de régime pour faire bénéficier de tarifs plus avantageux. Sans oublier que la pratique du sport joue un rôle déterminant sur la santé sur le long terme, l’adhésion à un club de sports représente une charge financière non des moindres.
Pour y pallier, des assurances santé financent l’adhésion à un club de sports (jusqu’à 100€/an) pour aider, notamment les enfants, à pratiquer une activité physique régulière. Dans ce cas, chaque partie y trouve son compte, en sachant que l’assurance mise sur une réduction des coûts de santé de leurs clients alors que les parents envoient leurs enfants sur des terrains de sports. Toutefois, les assurances santés ne sont pas seules à évaluer la santé de leurs clients pour fixer leurs tarifs car d’autres organismes manient le bâton pour abandonner les mauvaises pratiques.
Les assurances emprunteurs également concernées
Chaque propriétaire passe par cette étape : la déclaration médicale de l’assurance emprunteur. Gare à ceux qui mènent des pratiques considérées à risque comme le tabagisme, l’alcoolisme ou le manque d’activité. Ils risquent tout simplement de voir leur police d’assurance augmenter sensiblement par une surcote. Bien que généralement, la première étape s’attarde à un simple questionnaire, il est bon de rappeler qu’une omission à ce niveau entraine systématiquement l’annulation du contrat. À cela, si le questionnaire ne donne pas entièrement satisfaction aux yeux de l’assurance emprunteur, l’assuré peut passer par un entretien médical. Dans ce cas, le risque de se voir appliquer une surprime ne fait plus aucun doute, surtout si elle constate des dérives de santé à venir à l’origine d’un mauvais rythme de vie ou d’un déséquilibre alimentaire