Alors que la collecte de l’assurance vie bas son plein quel avenir pour l’année 2019 en ce qui concerne l’épargne. Est-ce toujours une bonne affaire de miser sur l’assurance-vie? Un point à ce sujet pour y voir plus clair.
L’assurance vie attire toujours plus d’épargnant
Peu de pistes s’offrent pour un épargnant qui cherche à placer son capital sans risque tout en dynamisant ses rendements dans un paysage financier ou le taux d’intérêt sur livret stagne à moins de 1%/an alors que l’inflation réapparaît autour de 1,8%/an. Cette situation explique l’engouement qu’ont les français pour l’assurance vie : un placement souple et sûr déduit de charges fiscales sur les dépôts réalisés avant 70 ans assortis d’un ajustement des risques en rapport avec les objectifs de gain. Pas surprenant de fait, de voir le niveau de collecte tripler pour la seule année 2018, signe d’un afflux massif de capitaux vers cette offre d’épargne. Bien que la performance d’une assurance vie oscille en moyenne autour des 2,5%/an il devient compliqué de prévoir dans les années futures leurs intérêts.
La bourse marque une mauvaise année à court terme
Grosse déception pour les détenteurs de portefeuille d’assurance-vie ayant opté pour des valeurs plus périlleuses. Forcer de constater que ces produits financiers qui intègrent en générale des valeurs boursières et qui suivent le marché, n’épargnent pas les épargnants. Il faut rappeler que 2018 rejoint 2011, une des pires années de la place parisienne en la matière. Seules les valeurs défensives sont moins impactées par la baisse du CAC 40 qui accuse une chute de 17%. Ces conditions démontrent qu’il ne faut pas s’attendre à des résultats positifs dans l’assurance-vie dotées d’actions cotées. Par ailleurs le mois de Décembre accuse une première décollecte sur ce placement, avec une diminution de -0.7% : preuve que déjà les investisseurs anticipent le risque. De plus, les intérêts sur l’assurance vie de l’année 2018 annulent ceux de 2017 avec un écart compris entre +9.97% et -10.91%, ce qui donne un rendement en deçà de l’inflation (en misant uniquement sur des fonds à risque). A court terme, s’agit-il d’une bonne décision ? Ce qui ne laisse pas de doute c’est qu’à moyen terme, aucune garantie ne prouve une baisse prolongée. En effet, plusieurs signes laissent entrevoir une issue plus favorable dans une économie mondiale toujours aussi dynamique.
Est-ce toujours une bonne affaire ?
La capacité de résistance détermine le niveau de risque que peut prendre un épargnant. Après, la tempête de fin d’année, une petite embellie sur le mois de janvier laisse à penser qu’un rebond parait possible pour 2019. Les indices boursiers reprennent de la rigueur pour passer en un mois de 4 600 à 5 000 points début Février. Signe d’autant plus encourageant que les dividendes affichent un niveau record avec 57,4 milliards d’euros. Alors que la plupart des épargnants cherchent à générer des plus-values, ils oublient à quel point les dividendes peuvent apporter un effet de levier avec des chiffres tout à fait honorables pouvant monter autour des 10%. Les sociétés de gestion d’assurance-vie le savent, c’est pourquoi leurs orientations se tournent sur du long terme. En conséquence, bien que l’assurance vie ait subi quelques tourments sur la dernière période de l’année, il demeure le seul produit financier dont l’utilisation s’apparente à un livret d’épargne avec des rendements qui pointent autour de 2,5%. Ce type de support répond des objectifs à long terme ce qui demande à l’épargnant une certaine retenu durant les périodes moins tempérées. Ce qui compte avant tout c’est de savoir quel niveau de risque l’épargnant est-il prêt à prendre pour ajuster ses performances à savoir qu’à tout moment ses valeurs peuvent être modifiées dans son portefeuille.