Comment optimiser la quotité de son assurance emprunteur ?

Comment bien comprendre ce qu’implique une assurance emprunteur et comment bien déterminer le niveau de quotité en quelques mots ? Dans le cas où l’un des conjoints génère des revenus plus importants ou s’expose à des risques dans sa profession, il peut se poser quelques questions à ce sujet.

Pourquoi engager une assurance emprunteur ?

Lors de la contraction d’un achat immobilier, la banque exige une assurance emprunteur qui garantit l’emprunt en cas de défaillance (décès, maladie), bien qu’aucun texte de loi n’oblige l’engagement d’une telle prestation. Difficile de se passer de ce type d’assurance bien qu’il existe quelques cas qui contournent cette exigence. En effet, si le propriétaire détient une assurance-vie dont le capital est équivalant à la somme empruntée, il peut nantir son placement pour assurer une garantie vis-à-vis de la banque. Cette contrepartie permet de ne plus payer de police d’assurance emprunteur, mais aussi de toujours bénéficier des intérêts de son capital. En cas de défaillance, la banque se saisira du bien nanti. Toutefois, ce procédé s’oriente davantage vers des profils qui possèdent des sommes conséquentes. Pour les emprunteurs qui ne disposent pas de tel fonds, d’autres stratégies viennent en aide comme le choix de quotité.

Comment adopter une répartition de quotité équilibrée ?

Quelle que soit la stratégie d’assurance, la banque ne prendra pas de risque et demande toujours d’assurer 100% du capital. Lorsqu’un conjoint génère de forts revenus par rapport à l’autre, le survivant risque de se confronter à des difficultés de paiement du bien. C’est ici qu’intervient la modulation de quotité pour adapter le remboursement de l’assurance entre 30/70% ou 20/80% par exemple. Le choix de quotité se détermine dès le début du contrat et s’adapte selon le niveau de risque de profession d’un deux co-emprunteur mais aussi selon l’évolution possible de ses revenus.  Dans le cas d’une quotité à 200%, l’assurance prend en charge la totalité du capital restant dû en cas de décès d’un des deux emprunteurs. En outre, la quotité d’assurance emprunteur ne réduit pas forcément le coût de l’assurance mais s’adapte plus précisément selon la situation du ménage en cas de risque avéré. Il évite de prendre en charge une pleine garantie qui en général double le tarif. Attention à ne pas confondre la quotité qui détermine le risque et les parts  qui impliquent le niveau de propriété. Pourtant, jouer sur les parts peut impacter sur une succession en cas de décès sans forcément jouer sur le coût de son assurance emprunteur.